mercredi 4 juin 2025

Les mots d'amour de Mon Papa - 4


Est-ce que tu sais que l'amour parfait, c'est Moi ?

Est-ce que tu sais que l'amour parfait bannit la crainte ?

Est-ce que tu sais que mon Amour surpasse toutes tes fautes ?

Est-ce que tu sais que ma miséricorde pour toi, triomphe du jugement ?

Le sais-tu, Moi j'ai dit à la femme adultère : "va, ne pèche plus" ?

Le sais-tu, Jésus est venu chercher ce qui est perdu ?

Le sais-tu ? Je ne suis pas là pour condamner, Je suis là pour sauver !

La Parole dit : "Là où le péché abonde, la grâce surabonde!"

La grâce c'est que Je t'aime malgré tout ce que tu as pu faire.

La grâce c'est que Je choisis de te regarder avec tout mon amour.

La grâce c'est que Je décide de mettre Ma main sur toi, même si tu ne le mérites pas.

Maintenant tu le sais : "Je t'aime et Je veux être proche de ton coeur."

Maintenant, reçois ! Approche-toi de Moi, et Je m'approcherai de toi !


dimanche 11 mai 2025

vendredi 9 mai 2025

Les mots d'amour de Mon Papa - 2





 "Je te donne des ailes pour voler, ma chérie.

C'est Moi qui te porte.

Je te connais.

Je sais ce que j'ai mis en toi.

Si c'est Moi qui dis, si c'est Moi qui ordonne,

tu n'as plus qu'à relâcher ta confiance.

Regarde le ciel !

C'est l'oeuvre de Mes mains.

J'en ferai autant à travers toi.....

.......si tu Me laisses faire.

Fais-Moi confiance ! "





lundi 28 avril 2025

Les mots d'amour de mon Papa - 1

 Et mon Papa me dit :


"Je veux que tu saches que ça ne vient pas de toi.

C'est Moi. 

C'est Moi qui t'ai choisie.

C'est Moi qui me suis approché de toi.

C'est Moi qui me laisse trouver par toi.

Ce ne sont pas tes oeuvres, c'est MA GRÂCE !

C'est ton coeur qui compte.

Ne calcule pas.

Arrête de vouloir tout contrôler.

Attends-toi simplement à Moi.

Je t'aime telle que tu es.

C'est moi qui t'ai créée."


Sois fortifié(e) !

mardi 21 janvier 2025

De moi, moi, moi à Lui , Lui, Lui.....car il ne s'agit que de Lui !

Le blog de la honte 


Pendant longtemps, j'ai considéré ce blog comme un blog de la honte. J'avais envie de le supprimer, d'enlever toute trace de ce que j'y ai écrit mais je n'arrivais pas à me résoudre à le faire.


Quand j'ai commencé à écrire sur ce blog, j'étais dans une période de ma vie où je me cherchais. Je commençais à perdre petit à petit, celle que j'ai toujours été, à savoir : une jeune fille un peu décalée, attachée à son côté rêveur. 


J'étais perdue, je voulais me retrouver et j'ai tout naturellement fait ce qui m'amenait à reconnaître qui j'étais intérieurement : "écrire". 


Dans ce cheminement, je dirais que ce blog est devenu à un moment donné, un blog de la honte. Car quand je me relis, je réalise à quel point je démontrais tout ce que je n'aime pas chez moi : le côté hyper égocentrique, orgueilleux, qui joue à connaitre les choses de la vie mieux que quiconque. Et quand j'y repense, je trouve ça vraiment détestable. Et là, à nouveau, je découvre une facette de moi-même que je n'aime pas : "le fait que je ne m'aime pas, justement, et que je ne m'accorde pas la bienveillance que je recherche". 

S'appuyer sur ce côté "trop consciente de ce que je n'aime pas chez moi", c'est tout simplement malsain. Pourquoi? parce que je m'empêche d'être celle que je suis. Dans le fond, je cherche simplement à exister mais je suis toujours coincée dans ces dualités qui m'empêchent d'être tout simplement moi-même : 

- orgueil ou fausse humilité  VS haine de soi

- égocentrisme exacerbé VS dénigrement de soi

- peur d'être vue, critiquée, jugée, peur de l'autre VS besoin de reconnaissance


Là où j'ai recherché un sens à ma vie, Il s'est révélé


Mais Dieu est bon et miséricordieux. Là où j'ai cherché la raison de mon existence, je L'ai trouvé, Lui. Là où je recherchais la reconnaissance, Il m'a montré qu'Il suffit. En réalité, je Le cherchais car là, au bout de mes limites, je n'avais plus rien. La sincérité a commencé à prendre place là où l'arrogance a touché son fond. Je sais qu'il ne s'agit pas de moi. Je sais que j'ai des limites. Je sais que peu importe le nombre de livres que je peux lire, les enseignements que je peux rechercher, à un moment donné, je me retrouverai face à ça : mes limites d'homme. 


 Et là où j'ai cherché la vérité de tout mon coeur, Il s'est laissé trouver. Il s'est révélé, Lui, l'Essence de tout, l'Essence de la vie.  La Bible dit que Jésus est le Chemin, la Vérité, la Vie. Je le crois, maintenant que je l'ai expérimenté. J'ai crié, et Il m'a répondu. Ce que Dieu cherche, c'est un coeur sincère. J'étais dans le désespoir et la mort m'environnait. Il m'a révélé Son Amour et m'a donné Sa Paix. Pour moi, ça ne peut pas être juste une théorie car je l'ai vécue, expérimentée. 


Peu importe combien j'ai été loin, peu importe à quel point j'ai des défauts, peu importe ce que j'ai pu faire. Son amour surpasse chacun de mes défauts. Alors oui, je ne suis pas parfaite. Plusieurs fois, j'ai eu peur de ce que l'on pouvait penser de moi à cause de ce que ce blog laissait transparaître, mais ce n'est pas grave. Au fond, ce cheminement a été nécessaire et cela fait partie de qui je suis. Je suis un être en devenir, en perpétuel apprentissage, un être en construction et désormais, dans les bras du Potier, entre les mains de mon Maître, mon Créateur. Tant que je m'appuie sur Lui, je n'ai plus peur. Car comme Il fait lever le soleil chaque matin, comment ne peut-il pas prendre soin de moi pour que je sois exactement comme Il a voulu, au moment où Il a choisi de me créer ? 


Souffle, lâche prise et respire !


Un jour, Il m'a soufflé : "Souffle, respire, lâche prise et relâche. Arrête de vouloir gagner le coeur de l'autre. Renonce à vouloir épater, ne cherche plus à être "quelqu'un", renonce à vouloir gagner le coeur de l'autre, arrête de vouloir que tout tourne autour de toi. Sois, simplement ! Tu ne peux pas contrôler ce que les gens pensent et peu importe ce que tu fais, comment tu es, les gens trouveront toujours quelque chose à dire. Tu ne peux pas plaire à tout le monde, et ne cherche pas à plaire. Existe simplement telle que tu es et tu verras, ça règlera bien des choses."


Bien que je sois en plein milieu du processus, je commence à le vivre. Je le sens et je le ressens : la véritable liberté réside là. Là dans le fait de ne plus chercher à "être quelqu'un" mais d'être simplement. D'être libéré de l'opinion des hommes. Cela inclut être libéré des critiques mais aussi des flatteries. De ne plus vivre pour le regard des hommes mais pour l'audience d'un seul : Dieu.


Plusieurs fois, j'ai eu mal. Plusieurs fois, j'avais besoin de crier, de faire valoir, de me justifier...mais,...mais comment j'ai été stupéfaite de voir que c'est là, dans l'accusation, dans le jugement, dans la plus terrible des réputations qu'Il est venu m'apprendre que ce n'est pas grave. Ce que l'autre pense de toi en révèle toujours plus sur lui ou sur elle que ce que tu es vraiment. L'être humain fonctionne comme un miroir et souvent, ce qu'on voit de l'autre, reflète l'état de notre coeur à ce moment-là. Peut-être est-ce pour ça que la Parole de Dieu nous exhorte à ne pas juger, car comme elle dit : "Ne jugez pas, afin de ne pas être jugés. Car c'est avec le jugement par lequel vous jugez qu'on vous jugera, et c'est avec la mesure à laquelle vous mesurez qu'on mesurera pour vous." À la fois, je me suis bien servie et j'ai été servie. Mais j'ai aussi eu l'une des plus grandes leçons de ma vie.


Il ne s'agit que de Lui !


A bien y penser, ce lâcher prise, c'est quoi ? C'est la foi, un dépôt déjà en soi. Pour moi, le lâcher prise c'est être dans la pleine confiance en ce qui est plus grand que moi, Dieu. C'est l'expression la plus évidente et la plus pure de la foi. Quand je lâche prise, je laisse, je Le laisse agir. Je Lui fais confiance car tant que je me tourne vers Lui, Il suffit. Je fais confiance que ce qu'Il a mis naturellement en moi suffit, car Il suffit. Il ne s'agit aucunement de moi. Il s'agit de Lui.


Il ne s'agit que de Lui, dès la fondation du Monde. Tout a été fait par Lui et pour Lui. Aujourd'hui j'ai décidé de Lui faire confiance. Aujourd'hui, j'ai décidé de reprendre ce blog, peu importe combien j'ai été maladroite en le créant. J'imagine que dès le jour où j'ai été inspirée à écrire mes premiers mots, c'est Lui. Ça me vient de Lui. Je suis convaincue que ce que Dieu a mis dans mon coeur est fait pour qu'Il accomplisse la destinée qu'Il a prévue pour moi : "dans mes rêves, se cachent les desseins de Dieu pour ma vie".

samedi 24 août 2024

Au moment où Jésus est venu me sauver, j'étais au plus bas, je venais de commettre l'irréparable.

Au moment où Jésus est venu me sauver, j'étais au plus bas, je venais de commettre l'irréparable. Mais face à l'amour de Dieu, rien n'est irréparable.

Ce témoignage, j'aurais voulu ne jamais le faire. Ce témoignage me coûte atrocement.....j'ai été sauvée en 2019 mais nous sommes aujourd'hui en 2024, et c'est seulement aujourd'hui que je trouve la force d'y faire face....

Ce témoignage n'a presque jamais vu le jour car il demande à ce que je me dépouille de moi-même. Le Saint-Esprit m'a mis à coeur de le partager il y a plusieurs mois déjà, voire quelques années maintenant. Mais j'ai lutté, et lutté....j'ai dit à Dieu : "mais je vais creuser ma propre tombe, Seigneur! N'entends-tu pas toutes les critiques à mon encontre ?", et Il m'avait longtemps répété : "que celui ou celle qui veut me suivre porte sa croix"...ou encore : "il faut que tu sois ensevelie avec Christ", "si le blé ne tombe en terre, il ne peut porter du fruit" ....Mais j'ai lutté encore.......et encore........

J'ai toujours voulu raconter ce que Jésus a fait dans ma vie mais chaque fois, je parlais beaucoup pour ne rien dire au final. Je ne comprenais pas. Dans tous les témoignages de personnes qui m'ont touchées, je pouvais entendre plus ou moins le même schéma : "avant j'étais alcoolique, par exemple, et Jésus m'a sauvé de mon addiction...."

ET moi, je ne comprenais pas, je sais que Jésus m'a sauvée de tout un tas de choses, même de la mort, mais je me perdais à chaque fois dans mon récit. Et puis un jour, j'ai lu dans la Bible : "Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde." Proverbes 28:13-14 

Il y a aussi un autre verset qui m'a parlé énormément : "celui qui veut sauver sa vie la perdra. Mais celui qui perdra sa vie à cause de moi, la retrouvera." Matthieu 16:25

Même si j'ai été touchée par ces paroles, j'ai continué de lutter. Souvent je disais à Dieu : "Mais t'as vu Dieu ? Chaque fois que je parle de toi, j'ai l'air d'une personne vraiment imbue de moi-même, je me prends pour un sage qui croit détenir un bout de vérité ...! Je suis orgueilleuse....et je dis des choses, mais je continue de tomber.....et si j'étais la pharisienne...? Et si j'étais celle qui prêche mais qui n'applique rien de ce qu'elle prêche...? Dieu, tu vas donner raison à toutes ces personnes qui n'attendent que ma chute et qui se réjouissent de chacune de mes chutes....!" ET puis, Il m'a répondu dans cette douceur infinie qui lui ressemble tant : "Laisse-les voir tes faiblesses. C'est dans tes faiblesses que Christ est glorifié. C'est dans tes faiblesses, qu'on peut voir ce que Moi, Je fais en toi.....c'est toi, le témoin...et c'est en voyant le changement que chacun peut s'identifier et se dire : s'Il l'a fait pour elle, alors Il peut le faire pour moi."


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Jésus m'a sauvé en 2019, quand j'étais au plus bas. J'ai toujours voulu être maman et j'ai toujours pensé que j'étais faite pour être maman. Même étant enfant, les enfants me fascinaient. J'ai toujours voulu être l'oeil attentif aux enfants lorsque personne ne les regardait. Je me suis toujours dit que j'étais une passionnée parce que j'ai toujours été incapable de faire une chose qui ne me prenait pas aux tripes. J'avais ce besoin viscéral d'être portée par la passion..autrement c'est difficile pour moi de m'intéresser aux choses. Mais comme je n'avais toujours pas découvert l'objet de ma passion, j'ai accumulé les échecs. Rien ne m'intéressait. Je croyais que j'étais faite pour être maman et pourtant.......

......Et pourtant, après un accouchement difficile où on a frôlé la mort avec mon fils, il m'a fallu des années, de longues années pour retrouver mes pleines capacités.... J'étais vraiment au plus bas.....je pleurais tout le temps, j'étais dans un gouffre sans fond, un désespoir sans nom.....si bien que dès que je prenais mon fils dans mes bras, il se mettait souvent à pleurer au désespoir.......et j'entends à nouveau ses cris de détresse.........

J'étais incapable de rassurer mon fils. Et plus il pleurait, plus je partais en éclats à l'intérieur de moi....ne comprenant pas pourquoi dès que je le prenais dans mes bras, il se mettait à pleurer..... on est entrés dans un tel cercle vicieux..... les critiques pleuvaient.....je savais que quelque chose n'allait pas bien, surtout après avoir visionné un reportage sur la dépression post-partum. Je me suis tout de suite vue dans chacun des symptômes décrits mais je ne pouvais rien dire à personne. Je n'avais personne........étant déjà une personne souffrant d'un manque de confiance en soi bien plus que visible, les jugements ont vite été faits.....je me suis toujours dit : "ça ne sert à rien de parler, si je parle, ce serait me justifier, et si je me justifie c'est que j'ai quelque chose à me reprocher".

Et l'enfer était à son comble......ayant si peur de la moindre critique, ayant peur du moindre conflit, j'ai préféré rester cloitrée dans ma chambre. Au moins là, je n'étais pas offensée par les sarcasmes à répétition...au moins là, je n'avais à entrer dans aucun conflit malgré chaque provocation....ce n'est pas nécessaire...pourquoi répondre... ? Mais je faisais souffrir énormément mon fils,....au-delà de ne pas savoir le rassurer, je ne pouvais l'emmener nulle part. Ce qui a amplifié les pleurs dans mes bras.

J'ai toujours rêvé d'être maman, et j'ai été incapable d'être la maman que j'aurais voulu être avec mon premier enfant. Mon fils, je l'ai tant voulu, tant désiré mais je ne pouvais même pas lui communiquer le bonheur, la joie.......il nous arrivait de vivre en duo des moments magnifiques mais ça ne durait jamais vraiment longtemps.....Dieu m'a sauvé quand j'ai été au plus bas. Tout était contre moi, je ne croyais même pas en moi. Lui, Il était là, envers et contre tout. Il m'a sauvé moi, moi qui étais au plus bas......je ne croyais même pas en moi, mais Lui, Il m'a montré qu'Il était là. Il continue de me montrer qu'Il m'aime et Il m'apprend chaque jour à m'aimer telle que je suis.


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Jésus est venu me sauver, alors que je venais de commettre l'irréparable. Comme si mon profond mal-être ne suffisait pas, une couche a encore été rajoutée après ça. Lorsque mon premier né avait à peine 6 mois, je venais d'apprendre que j'étais à nouveau enceinte de quelques semaines,...En janvier 2019, j'ai avorté. J'ai mis fin à la vie d'un bébé qui n'a jamais pu voir le jour... Ça me coûte énormément de partager ce témoignage, parce que non seulement, je n'ai jamais pu honorer ce petit bébé, qui était pour moi au moment de cet acte horrible, du moins dans mon cœur et dans ma conscience, un être humain.... Pas un fœtus ou une "chose", comme le monde veut faire croire, pour rendre ça plus acceptable..., mais un être humain. Je me dis, ce n'est certainement pas pour rien que notre conscience "crie" pile au moment où on se met à le commettre que quelque chose ne va pas, que ce n'est pas normal.... C'est un sujet tellement tabou....

Et pourtant, j'aurais pu me justifier de mille manières. Au moment de mon premier accouchement, difficile, les médecins m'ont bien prévenu qu'il était capital de ne pas tomber enceinte, du moins pas avant deux ans après cette césarienne d'urgence....

J'aurais pu me justifier de mille manières. C'est à la suite d'un oubli d'une pilule que je suis tombée enceinte......

J'aurais pu me justifier de mille manières. J'ai vu deux médecins différents avant de prendre la décision d'avorter et le premier m'a dit : "oui, je risque ma vie si je garde cette grossesse, mais on va remettre ça entre les mains de Dieu", et moi qui étais à ce moment là athée, Dieu n'était personne pour moi. "Mais quelle folie !" me suis-je dit dans ma tête.

Alors, j'ai bien pris la peine de voir un autre médecin, qui appuierait le fait que c'était une grossesse plus que risquée. Et qui ajouterait qu'après une césarienne en urgence et une hémorragie comme j'ai eues, bébé comme maman risquaient d'y perdre la vie... Alors, j'ai été rassurée de prendre cette décision. Mais à quel prix ?

Vraiment au moment où le médecin prend ses outils, j'avais envie de crier de laisser tomber. J'ai même chuchoté et répété aux deux sages femmes qui me tenaient la main, est-ce trop tard si je dis :"je veux qu'on arrête tout ?"

L'une d'entre elles par compassion a caressé longuement mon bras mais d'une douceur tellement infinie que je ne pouvais m'empêcher d'imaginer qu'elle était en train de me dire sans passer par les mots :"moi je te comprends". Non pas qu'elle comprend ou acquiesce mon acte mais de ce que je saisissais, c'était comme me dire: "je comprends tellement que c'est certainement la plus difficile des positions"....

Et le médecin m'a répondu: "c'est comme vous voulez"... Et moi, je suis au milieu de ce tourment me rappelant une fois de plus que mon plus gros défaut c'est d'être indécise... Je n'ose plus rien avancer après les deux fois où j'ai chuchoté : "c'est grave si on arrête tout ?" Durant tout le processus, mes larmes coulaient dans le silence.... Mon cœur me criait que je venais de commettre l'irréparable..... C'est un sujet tellement tabou.... Peu de femmes avoueraient que c'est ce que l'on ressent quand on avorte.....enfin, je ne suis pas dans le coeur des autres femmes. En tout cas, c'est bien ce que je ressentais dans le mien.


Pour pouvoir faire le deuil de ce bébé qui n'a jamais pu voir le jour, j'ai dû lui donner un nom. Quelle ironie ! Je ne sais même pas pourquoi je l'ai appelé "Mikanto Tiaiko". Ce qui signifie : "Mikanto = qui se pare de splendeur, et Tiaiko = qui aime MA vie"... Quelle ironie! Je ne sais plus si c'est parce que je culpabilise mais il me semble que Dieu m'a dit dernièrement "qu'elle m'aime et qu'on se reverrait"......


Je fais ce témoignage, non pas pour forcer qui que ce soit à penser comme moi. Chacun est libre de sa vie, chacun est libre de ses décisions. Il y a seulement quelques jours, le Saint-Esprit m'a fait réaliser que l'une des formes d'amour les plus puissantes, dont Dieu a fait preuve, c'est de laisser à chacun le libre arbitre, même au prix de Sa vie. Il m'arrive de me dire que j'aurais aimé rencontrer une femme qui ne se cache pas et qui avoue sincèrement ceci: "au moment où on le fait notre conscience crie que ce n'est pas normal, que quelque chose ne va pas... Et pire encore, après cet acte, nous allons d'une manière ou d'une autre, en vivre les conséquences.... C'est bien là, l'objet de mon témoignage. Je ne peux pas tout raconter parce que je fais encore face à certains combats mais ce témoignage-ci en tout cas peut se conclure ainsi :

"Dieu m'a sauvé alors que j'étais au plus bas. Dieu m'a PARDONNÉ et m'a AIMÉ alors que je venais de commettre l'irréparable. Quand il n'y avait personne, Lui était là. Même quand je n'ai pas cru en moi, Lui a posé Ses yeux sur moi. Et alors que je n'étais pas la maman que j'aurais voulu être....et face aux critiques les plus vives, Lui a eu cet humour de me donner, deux ans plus tard, des jumeaux. Ce Dieu, il prend les choses folles du monde pour confondre les fortes. Il mise sur celui ou celle sur qui personne ne miserait. Il choisit le rebut de la société et fait de la pierre rejetée, la principale de l'angle. IL fait ce qu'Il veut avec qui IL veut, tant qu'on lui donne tout. Ce qu'Il veut c'est un coeur disposé et repentant. Et à partir de là, IL fait tout ce qu'Il veut et rien ne Lui est impossible."


https://www.youtube.com/watch?v=YjF7vSAauD4


Il y a cette chanson qui parle d'amour injuste qui me touche tant les paroles parlent de mon vécu.... Dans la période la plus sombre de ma vie, alors que tout tombe en miettes et que moi-même j'ai voulu en finir, Jésus s'est révélé à moi. À partir d'une vidéo où une personne reçoit le baptême du Saint-Esprit (dans le film The Life de The Last Reformation), à l'intérieur de moi j'ai crié : "c'est ce qui m'a manqué toute ma vie, moi aussi je veux ce Jésus!" et là durant deux mois, j'ai enchaîné les enseignements qui parlent de Jésus. Chaque fois que mon fils faisait sa sieste, dans mes bras, je regardais des enseignements sur Jésus. Après ce qui nous est arrivé, je ne sais pas si c'est mon fils ou c'est moi, mais toutes ses siestes, il les faisait dans mes bras. C'était d'ailleurs les seuls moments qu'on avait, rien qu'à nous. Chaque nuit, j'ai rêvé de Jésus. Avant de décider de donner sérieusement ma vie à Jésus, les rêves étranges se multipliaient. Je me sentais menacée. Jusqu'à voir de gros chiens à 3 têtes et le diable lui-même la veille de mon baptême, disant :"je vais te détruire si tu continues" et moi j'ai répondu : "fais ce que tu veux, peut-être que je ne suis rien, mais mon Dieu est tout et peut tout". Et apparemment Jésus était derrière moi lorsque j'ai dit ça et le diable n'a rien pu faire. J'étais moi-même étonnée. Je ne savais pas que j'avais cette foi-là. Et puis j'ai compris que la foi est un don de Dieu. Ça ne vient pas de moi. J'ai reçu le Saint-Esprit un mois avant mon baptême. J'ai rêvé de ce chien à 3 têtes qui me menaçait, puis je me suis comme laissé tomber d'un gratte-ciel, et levant mes bras au ciel, j'avais les mains en feu et j'ai commencé à voler. Me rappelant d'une émission d'EMCi sur le baptême du Saint-Esprit que j'ai visionnée la veille de ce rêve, j'ai commencé à parler en langues dès que je me suis réveillée, il faisait encore nuit. Et je ne me souviens pas avoir arrêté. Je ne me souviens même pas que je m'étais endormie et je me suis surprise le lendemain matin en train de me réveiller comme si j'ai dormi dans du coton. Après ça, je voulais revoir le film "La passion du Christ", puis je ressentais le besoin de lire la Bible dès que je pouvais. J'ai pu lire la totalité de la Bible en quelques mois et c'était bien la première fois de ma vie que j'ai compris ce que je lisais. J'étais étonnée. Avant, je ne comprenais rien de la Bible. Pour moi, c'était un livre qui ne raconte que du charabia. Et là je me dis, ça ne peut être que le Saint-Esprit. Le mal-être a commencé à me quitter petit à petit. J'ai commencé à vivre cette Paix qui surpasse les circonstances les plus tragiques. Non pas que la vie est devenue facile mais malgré les circonstances, cette paix ne m'a pas quitté. Je ne ressentais pas le besoin de répondre à tout va....Il m'a libérée des offenses....les épreuves sont toujours là, les difficultés sont là,....après avoir surmonté certaines épreuves, d'autres apparaissent...mais je comprends qu'elles sont faites pour apprendre la persévérance dans la foi, pour me rapprocher chaque jour de mon Dieu, Jésus, Saint-Esprit et compter sur Lui en toutes circonstances. Je ne suis plus seule. Merci Jésus de m'avoir sauvé ! Que toute la Gloire te soit rendue! 💝


vendredi 23 août 2024

Avant de sauver mon âme, Jésus a sauvé ma vie et celle de mon fils

💖 L'un des premiers miracles que Jésus a opéré dans ma vie, c'était de me sauver la vie et celle de mon enfant 💖


Je ne connaissais même pas Dieu, mon coeur était éloigné de Lui....J'ai grandi dans un milieu chrétien, protestant. J'ai même fait partie d'une chorale à l'âge de 11 ans, mais je ne connaissais pas Dieu. La vie chrétienne relevait plus de la tradition pour moi qu'autre chose. Peut-être dans mon coeur, espérais-je être une "bonne personne" et peut-être allais-je à l'église pour devenir cette "bonne personne" ? ...possible !

J'imagine bien, qu'il y a eu des moments dans ma vie où j'ai eu la foi mais je ne partageais rien avec Jésus. J'ai certainement vécu des choses avec Lui sans savoir que c'était Lui. Mais à ma connaissance, je n'avais pas de relation personnelle, en tout cas pas durable, avec Jésus. Au moment où Dieu m'a sauvé la vie, j'étais plus athée qu'autre chose....Mais Il a sauvé ma vie, et celle de mon fils! GLOIRE À JÉSUS !!!!! 💝


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En 2018, en effet, je devais mourir avec mon fils. Du moins, nous avions failli mourir, tous les deux. Le jour de mon accouchement, j'ai fait une grosse hémorragie qui a conduit à une césarienne en urgence. On m'a diagnostiqué un HRP (un Hématome Rétro-Placentaire). Dans la salle d'attente, je ne sais pas trop ce qui s'est passé mais je ne me sentais pas bien. Je me disais qu'il fallait que je prie même si j'étais à ce moment-là devenue athée. Je n'avais jamais vraiment prié, je ne savais pas prier alors j'ai tout simplement répété la seule prière que je connaissais : le "Notre Père".

Avant d'entrer au bloc, le monitoring a cessé de faire du bruit. Mon fils était en danger. J'ai crié et l'anesthésiste qui a entendu a crié à son tour : "Poches de sang roa aingana, vonjy aina ity !" (ce qui signifie : deux poches de sang vite! Il s'agit de vie ou de mort!)

Une fois sur cette table d'opération, l'équipe médicale me semblait très professionnelle. Je me suis dit qu'ils racontaient des blagues pour me mettre en confiance et me rassurer. Mais lorsque je remarquais qu'on n'entendait toujours pas bébé pleurer, je me suis mise à jeter un oeil sur les murs en carreaux blancs de la salle d'opération pour y voir le reflet de ce qui se faisait derrière la couverture. Je pouvais voir qu'ils étaient en train de nettoyer l'intérieur de mon ventre, donc plus de bébé. Je savais alors que quelque chose ne tournait pas rond. J'ai commencé à dire : "mais il est où mon enfant ? ce n'est pas normal qu'on ne l'entend pas, non ?" Là, l'obstétricienne me dit d'un ton très sérieux : "Neny kely an, ianao aloha jerena fa aterina aminao eo foana ilay zaza rehefa avy eo" (comprenez : Jeune fille, pense à toi d'abord, on te ramènera ton fils plus tard)...et là, je comprends que c'est sérieux, alors je panique, je dis : "ny zanako, aiza ny zanako ?" (==> Mon enfant, où est mon enfant ?) ....puis j'entends l'obstétricienne crier : "jereo anie ilay tension anao e, calme ianao neny kely an, ianao aloha jerena" (elle a dû dire : ma tension est à "tant" mais je ne me souviens plus. En tout cas, elle m'a dit de me calmer et de penser à moi d'abord parce qu'ils étaient en train de me perdre).

Finalement, tout s'est bien passé mais je n'ai vu mon enfant qu'au bout de plusieurs minutes...ça m'a semblé tellement long.....et je n'ai vu mon fils que quelques secondes. Mes premiers mots étaient : "coucou zanako" (coucou mon enfant). Dès que je l'ai embrassé, il s'est mis à pleurer. À ce moment-là, je ne savais pas qu'il partait en couveuse et que je ne le reverrais pas avant 4 longs jours......au bout de 4 jours, je ne l'ai revu que quelques minutes à travers une vitre, je ne pouvais ni le toucher ni le tenir dans mes bras....c'était atroce, pour moi ! Un traumatisme à vie ! ....alors je n'imagine même pas ce qu'il en est pour mon fils.... 😭😭😭

On peut lire dans le carnet de naissance de mon fils : État de mort apparente. 😭😭😭 Comme si ça ne suffisait pas, il est donc resté seul en couveuse durant 6 jours après sa naissance..... Au moment où il avait le plus besoin de sa maman, de ses parents, pour le rassurer après cette naissance difficile, il est resté seul..... 😭😭😭 Mon fils est un héros.....! Alors même qu'il vit le combat le plus dur de la vie, dès sa venue au monde : celui de combattre la mort, celui de rester en vie malgré les diagnostics; sa première semaine de vie, et je dirais même sa première année de vie n'a pour autant pas été facile....Cela fera le sujet d'un autre témoignage plus tard.


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Comment j'ai su que c'était Dieu qui nous a sauvés de la mort, mon fils et moi ? Eh bien, je dirais qu'il y a eu tellement de clins d'oeil de Dieu que le doute devient impossible. En effet, 9 mois après cette terrible épreuve, Jésus est venu sauvé mon âme et m'a baptisé de son Esprit. Et à ce moment-là, le Saint-Esprit m'a montré tous les p'tits clins d'oeil de Dieu. Il m'avait assuré, que c'était Lui depuis le début et qu'Il nous a sauvés de la mort, mon fils et moi. L'histoire est aussi palpitante que sublime, accrochez-vous !


Au moment où je savais qu'il était temps de partir à la maternité, j'étais envahie d'une paix que je ne connaissais pas jusqu'alors....de nature stressée et je dirais même peureuse, j'étais à ce moment précis surnaturellement calme et apaisée. Après le repas du midi, je suis allée aux toilettes et j'ai senti comme un détachement qui a fait clac juste en-dessous de ma poitrine. De gros caillots de sang ont alors commencé à tomber...je savais que c'était anormal mais je suis restée paradoxalement calme. J'ai tout simplement appelé mon mari pour lui dire qu'il était temps d'aller à la maternité. Une fois arrivés là-bas, nous sommes passés par la case "urgences" après un premier contrôle, puis une échographie. Là, on revient à l'histoire énoncée plus haut. J'ai prié le "Notre Père".


Une fois la césarienne finie, on m'a ramenée dans ma chambre et là, ma maman toute émue, avec un regard plein de tendresse m'a embrassée au front et m'a dit : "j'ai prié pour toi". Je dirais que c'était le premier clin d'oeil après le fameux "Notre Père". Ensuite, tour à tour, l'anesthésiste qui s'est occupé de moi puis l'obstétricienne et enfin, la gynéco qui m'a suivie tout le long de ma grossesse, sont venus dans ma chambre pour me dire que c'était un véritable "miracle" qu'ils venaient d'assister avec toute l'équipe médicale, évoquant notamment la réanimation de mon bébé d'amour. L'obstétricienne visiblement chrétienne n'a pas arrêté de parler de Jésus, de le louer. Alors, ça m'a fait quelque chose, même si je me disais à l'intérieur de moi : "ils sont quand-même sacrément dopés aux Jésus-Jésus ceux-là".....


Quelques jours après la naissance de mon bébé, un monsieur que je ne connaissais pas est venu dans ma chambre d'hôpital. Étonné de ne pas voir de bébé, il a demandé si tout allait bien. J'ai simplement dit que mon fils était en couveuse suite à quelques complications à la naissance. Il m'a demandé s'il pouvait me parler de Jésus. Je me souviens qu'on s'est regardé avec ma belle-maman et on a souri, toutes gênées. Ayant compris que nous n'étions pas tout à fait intéressées, le monsieur a proposé de prier pour moi. Là, je sentais que je voulais cette prière alors j'ai accepté. Je ne me souviens même pas du contenu de sa prière mais alors qu'il quittait ma chambre, il a lu et traduit l'inscription sur ma couverture en souriant : "the magic of my love, la magie de mon amour". Et il est parti.


Ce qui rend cette histoire sublime c'est que ce monsieur, je l'ai reconnu. En effet, le jour de mon baptême, soit 9 mois après la naissance de mon fils, il a chanté dans l'église où j'ai mis les pieds la première fois de ma vie. Ce jour-là, j'étais assise à deux bancs devant lui. Il a chanté avec deux autres filles mais je ne me suis pas retournée, trop concentrée par la présence de Dieu bien palpable tout au long de la réunion. C'est seulement plusieurs mois plus tard, lorsque je revois la vidéo de cette réunion que je vois la tête de cet homme, et là, toute excitée je m'exclame: " mais c'est lui qui a prié pour moi à la maternité !?" Je l'ai bien reconnu. Et dans mon coeur, je sens le Saint-Esprit me dire : "Oui, c'est lui. Je vous ai sauvé la vie et je t'ai fait plein de p'tits clins d'oeil. Tu doutes encore ?" Et là, le comble du comble, c'est que je commence à réaliser : Dieu existe, Jésus-Christ est bien vivant, il m'a sauvé la vie, et non seulement Il nous a sauvés de la mort, mon fils et moi mais Il a sauvé mon âme aussi, 9 mois plus tard.


Je ne sais pas si cet homme qui a prié pour moi à la maternité se souvient de ce qu'il a fait. Je me suis même longtemps demandée, mais pourquoi un inconnu est venu dans ma chambre juste pour prier...est-ce que ce sont des choses qui se font ? D'après ce que j'ai compris, c'était juste un visiteur qui passait par là, il n'était même pas un personnel de l'hôpital. En tout cas, s'il se reconnait par le plus heureux des hasards, je voudrais lui remercier : "Merci parce que très certainement, par votre obéissance folle, vous avez contribué à mon salut en priant pour moi ce jour-là. Que le Seigneur vous comble de ses bénédictions !"


Je n'ai encore jamais pris le temps de louer Dieu, de le remercier ni même de témoigner de ce miracle qu'Il a fait dans ma vie. C'est en voulant sérieusement tourner la page que le Saint-Esprit m'a fait comprendre que pour "move on", il fallait passer par l'étape de guérison. Et la première étape de guérison, c'est de rendre Gloire à Jésus pour ce qu'il a fait. Ensuite de mettre en mots ce qui s'est passé et d'accepter mes propres douleurs. D'où la raison de ce témoignage.


J'espère que ce témoignage pourra toucher au moins une personne.....si tu passes par des moments difficiles, si tu te poses des questions sur la mort, je voudrais te dire : Jésus est là. Je ne le connaissais pas, j'étais dans une période vraiment trouble de ma vie, et même si je n'en avais rien à faire de Lui, Il a pris du temps pour se révéler à moi et me démontrer de mille manières Son Amour. Il peut le faire pour toi aussi. Approche-toi de Lui tout simplement avec ce que tu as, et parle-Lui....je suis convaincue que la plus puissante des prières est celle du coeur, en lui déballant ce que tu as dans le coeur, Il te répondra assurément ! Sois béni 💝



vendredi 28 février 2020

Gratitude


Je vois, mon Dieu, que je ne me rends pas toujours compte à quel point tu me bénis. Je ne réalise pas toujours l’amour immense que tu as pour moi. À travers la douce main de mon fils posée sur moi, à travers sa petite main qui serre très fort mon doigt, à travers son superbe sourire à faire revivre les plus moroses, à travers son corps blotti contre moi, à travers son regard plein de tendresse et de confiance envers moi. Même juste après l’avoir déçu, même juste après m’être mise en colère contre lui. 

Tu m’as donné ce fils merveilleux en gage de ton amour pour moi. Et tu fais de lui un témoin vivant de qui tu es. Ton amour inconditionnel, ton pardon illimité et ta grande compassion, je les vois à travers lui. Je comprends mieux lorsque tu me dis dans ta parole : « le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent » Matthieu 19 :14 et « Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n'y entrera point.» Marc 10 :15. Mon enfant est béni par toi et tu me bénis à travers lui. Il est béni parce qu’il vit dans ta paix et parce que TU as mis en lui tes caractéristiques. Dans son innocence et dans sa nature d’enfant, il se laisse modeler par toi, à ton image, sans aucune résistance. Je suis bénie parce que je vois à travers lui, toute ta gloire.

Le royaume de Dieu est là, la nature de Jésus, elle est là. Et c’est toi, Saint-Esprit qui me le révèle. Ce n’est plus hypothétique comme dans un livre mort, comme dans l’imagination futile d’un homme mais TU es bien réel et TU es bien vivant dans ma vie. Que ton nom soit glorifié Jésus ! Tu es grand et tu es amour Père ! Merci Saint-Esprit parce que tu fais en sortes que je vois mais surtout pour que j’expérimente la joie et l’amour du Seigneur dans ma vie !

lundi 28 octobre 2019

« Tout s’arrêtera quand tu arrêteras de vouloir te justifier »




Je l’entends me dire : « Tout (toute cette mauvaise vie) s’arrêtera quand tu arrêteras de vouloir faire ta propre justice ».

J’avais un premier témoignage d’un début de relation que j’ai commencé à partager avec Jésus. Mais après avoir fait ce témoignage, je ne me sentais pas tout à fait bien. Parce que ce témoignage était incomplet, parce que ce témoignage débordait d’une envie de faire ma propre justice, de me justifier. Parce que ce témoignage, au fond, criait au désespoir, comme pour dire au reste du monde : « Mais, et moi ? Ma version des faits, qu’en faites-vous ? ». Et je l’entends me dire que la justice Lui appartient.

Personne sur cette Terre n’est juste. On a tous commis quelque chose qu’on ne voudrait que personne ne sache :

Romains 3 :10
« Il n'y a point de juste, Pas même un seul »

Ecclésiaste 7 :20
« Non, il n'y a sur la terre point d'homme juste qui fasse le bien et qui ne pèche jamais. »

Romains 3:23
« Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. »


Eh non, je ne suis pas quelqu’un de bien. Bien au contraire. Je suis plutôt parfaitement imparfaite. Je dirais que j’ai appris que j’étais un être limité (je le suis encore, sans Dieu). Je dirais plutôt qu’à chaque fois que j’essayais de faire quelque chose de ma vie, de faire ce qui me semblait juste, je finissais toujours pas me plonger dans un sentiment d’injustice, de colère et parfois même de haine. Justement avant que je ne rencontre Jésus, j’étais dans une violente haine sans réussir à m’en débarrasser. Avec pourtant, une réelle envie de retrouver mon cœur d’enfant.




Il est là mon vrai témoignage. Je ne suis toujours pas quelqu’un de bien. Le serais-je un jour ? Mais c’est ce Dieu qui vient toucher mon cœur. C’est ce Dieu qui me montre d’une manière tellement évidente, tout ce que j’ai fait de travers… c’est ce Dieu-là, qui  ôte de moi toute mauvaise foi sur moi-même. Avec amour, Il me montre où j’avais tort, où j’ai péché contre Lui, où je me suis éloignée de Lui…amenant dans ma vie, désespoir et mort.


Comment il me montre les choses ? Comment il me parle ? Comme un père qui veut le bien de son enfant. Et je ne peux qu’accepter ce qu’il me révèle de pas très glorieux sur moi, mais surtout je veux être transformée par Lui. Je veux le connaître de plus en plus, je veux Lui ressembler. Car si le mensonge rend captif, la vérité affranchit. Quand bien même cette vérité peut faire mal.

Jean 8 :36
« Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. »



Et j’entends : « arrête de juger. Arrête de vouloir faire ta propre justice. Confie-toi en Lui, laisse-Le être ton Sauveur, ton Seigneur, laisse-Le te diriger. Il ne veut que ton bien. » Tout n’est pas parfait, loin de là. Mais à chaque fois que je me laisse aller, comme si je tombais et que je laissais mon corps libre de tomber. Que je renonce à moi-même, en somme. Je ne ressens plus le besoin d'avoir raison à tout va. (À quoi est-ce que ça sert au fond?)
Je ressens une paix indicible qui vient s’installer en moi. Je vois le monde différemment, le temps d’un instant. Je vois les gens différemment. Avec les yeux d’un enfant.


Matthieu 16:26

« Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perdait son âme? »


Aujourd’hui, pour être honnête, je n’arrive pas tout le temps à garder cet état d’esprit. Je veux dire, laisser aller, LE (le Saint Esprit) laisser agir tout le temps dans ma vie. Mais à chaque fois que ça arrive, je me sens en vie. Je me sens libre ! Et c’est la LIBERTÉ que j’ai toujours voulu connaître. Imaginez-vous, ne plus jamais subir dans cette vie. Imaginez-vous être constamment en paix lorsque le reste du monde devient fou ! Imaginez-vous n’entrer dans aucune dispute, aucun conflit même si le monde appelle à la haine. Voilà mon rêve aujourd’hui ! Merci de réaliser peu à peu mon rêve, que la gloire te revienne Jésus-Christ !

mercredi 18 septembre 2019

Se perdre, se chercher puis se retrouver…..enfin, se retrouver en partie. Ma quête n’est pas finie !


« Se perdre pour mieux se retrouver » dit-on….est-ce vrai ? Je ne sais pas. J’ai passé toute ma vie à chercher qui je suis, qui je devais être. En fait, j’ai passé toute ma vie à réfléchir sans « être », sans vivre réellement. Est-ce une vie ? Non, bien sûr.

J’ai commencé ma thérapie en écrivant pour moi-même. Vivant un mal-être profond qui m’a ramené maintes et maintes fois dans la nostalgie d’une enfance épanouie, heureuse. Je croyais à chaque fois avoir un début de réponse. Je croyais à chaque fois panser ma plaie. Je ne comprenais même pas pourquoi je devais ressentir un tel mal-être.

De toutes les personnes que je connais, je dois aboutir à la conclusion, que moi, je n’ai pas de vraies raisons de me sentir mal dans la vie…cette vie sans réel soucis. Sans réel soucis, mais justement cette impression que rien ne se passe jamais. Et ce n’est pas ça, la vie.

Quand enfin, les choses viennent. Quand enfin, les choses de la vie arrivent. Études, voyage, séparation, retrouvailles, découverte, rencontre, mariage, naissance,….tout est chamboulé ! Je me sens débordée ! Tellement débordée que je n’arrive pas à suivre. Tellement débordée que je n’ai en rien réagi comme j’ai prévu, comme j’ai longuement réfléchi.

Cette phrase me trotte souvent dans la tête : « Avant, j’avais des principes. Maintenant, j’ai un enfant. » Il ne s’agit même pas d’une histoire d’enfant ou de parentalité. Cela dit, la parentalité a révélé des lacunes qui étaient déjà bien présentes depuis des années.

Je savais bien que quelque chose ne tournait pas rond. En accumulant les échecs, et en ayant à chaque fois, la fuite comme réponse. Il était temps d’admettre que quelque chose ne tournait pas rond.

Petite, je me sentais déjà spéciale. Beaucoup me qualifiaient de « difficile ». Difficile parce que je ne savais pas, depuis mon enfance, exprimer ce que je ressentais. Difficile parce qu’enfant, déjà, je ne voulais pas me fondre dans la masse. Difficile parce que la socialisation, je ne connais pas.

J’ai quelques flashs de mes premières années d’école…où je ne comprenais pas l’être humain. Où je ne comprenais pas la nécessité de se faire sa place,….en étant faux, ou en écrasant les autres.

L’école, c’est le lieu où j’ai découvert les vices, la vilenie de l’être humain. Pourquoi ? Pourquoi avoir besoin de « jouer un rôle » ? Pourquoi vouloir forcément briller en surjouant ce que l’on est au fond de soi ? Pourquoi la convoitise, pourquoi vouloir ce qu’on n’a pas ? Pourquoi la jalousie ? Pourquoi est-ce facile de rabaisser plutôt que d’aimer ?

J’avais déjà probablement tout ça en moi, refusant de voir, refusant de croire que j’aurais pu être aussi comme ceux que je juge être mauvais. On y est, on y arrive. Là est bien un des maux qui ronge ce monde. Nous pensons tous, absolument tous, que nous sommes meilleurs, que nous détenons la vérité absolue, que notre façon de voir est la meilleure.

Et l’on se plait à avoir des opinions sur tout. L’on se plait à juger. L’on se plait à voir ce que les « autres », ah ces autres, font de mauvais. Et l’on aime bien critiquer. L’on se plait à croire qu’on fait mieux les choses, bien mieux. On passe tous, ou à peu près tous par la même chose, la même situation. On en oublie nos « struggle » (c’est le mot qui me vient, pardon).

On en oublie nos difficultés, mais comme on s’en est sorti, nous, l’on aime bien donner des leçons, qu’on va qualifier de « conseils », ou l’on aime bien comparer en disant « moi, quand j’ai eu ci, j’ai fait ça ». Mais toujours prendre les autres de manière bien hautaine. Et bien sûr, en oubliant que nous avons, nous aussi fait des erreurs. En oubliant évidemment que ce n’était pas facile pour nous, non plus. Qu’on n’avait pas toutes les réponses dès le départ.

Oui, il est temps de l’admettre. C’est facile de juger, parce que ce qui fait de nous, un être humain, après tout, c’est ce besoin de savoir qu’on est « bien », qu’on est qui on veut être. Et quelque part, pour nourrir cet amour propre, on a besoin d’une échelle de comparaison. Mais on fait fi de voir ce qui ne va pas chez nous. On va plutôt voir ça ailleurs.

Oui, pourquoi pas ? Quand je compare et que je regarde à côté de moi le mauvais fond de mon voisin, je me dis forcément que je ne suis pas pire, non ? N’est-ce pas ce qu’on fait tous ? Mais on se garde de le dire. Encore mieux, on nie faire ça, parce que nous ne sommes pas comme les autres, nous. N’est-ce pas ?

Et voilà, que la découverte du pêché se révèle à moi. Toute ma vie, je croyais faire de mon mieux. Toute ma vie, je croyais tout faire pour être une bonne personne. Alors forcément, je me dis que, la religion, ce n’est pas pour moi. Alors je me dis, que « seuls les faibles d’esprit croient en ce qu’ils ne voient pas ». « Seuls les faibles d’esprit ont besoin de divinité, pour se reposer, pour expliquer les échecs ou pour justifier leurs actions, se faire justice dans leurs querelles ».

Non, croire en un Dieu, ce n’est forcément pas pour moi….parce que moi je suis, profonde. Parce que moi je suis réfléchie. Parce que moi, je me sens intelligente ! Que nenni ! Un des versets de la bible et qui m’a le plus touché est celui-ci : « 1 Corinthiens 8:1 La connaissance enfle mais la charité édifie » (àLa connaissance rend orgueilleux, mais l’amour édifie)

Voici un autre verset qui me parle : « Jacques 4 :6 Dieu résiste aux orgueilleux mais il fait grâce aux humbles ».  Pourquoi ça me touche tant ? Parce que, pour moi, Dieu touche les cœurs en visant bien là où ça fait mal, en nous montrant sans équivoque, mais avec amour, un de nos plus grands pêchés.  Le mien : sans aucun doute, l’orgueil, la fierté !

Un jour, alors que ma vie est devenue un vrai chaos. Alors que j’en ai eu tellement marre de ne pas comprendre ma situation. Alors que j’en avais plus qu’assez d’avoir autant de haines dans le cœur et d’être incapable de m’en délivrer. J’en suis même arrivée à ouvrir un tableau excel pour garder mes bonnes résolutions pendant 21 jours, mais rien n’y fait. Ça marche pendant un temps, mais le naturel revient au galop, comme on dit.

Alors un jour, j’ai regardé le compte facebook de ma sœur, dans lequel elle a partagé une vidéo. Ça faisait un moment qu’elle ne partageait que des choses sur Jésus. Je trouvais ça louche. J’étais triste pour elle. Je la croyais embarquée dans une secte. Et j’étais d’abord triste pour elle.

Je ne sais pas ce qui m’a pris. J’ai probablement voulu comprendre, comment ça se fait ? Elle qui avait un caractère bien à elle, elle qui savait bien qui elle était, elle qui à mes yeux, était un modèle, elle qui, en principe ne se ferait pas aussi facilement embobinée.

Alors j’ai regardé cette vidéo « The last reformation : The life ». Dès le début du film, la plage, les gens qui parlent et qui disaient n’importe quoi, des choses incompréhensibles pour moi. Ce n’est pas possible. Ah, ça pour être une secte, c’est une vraie secte. Et puis je m’entends réfléchir, ou plutôt j’entends une voix (mais quelle voix, la voix de ma conscience ? qui ? quoi ?). Bref, j’entends cette voix me dire, « ne juge pas, regarde d’abord ».

Au bout de 20 min de visionnage, je continue de me dire que tout ça c’est du n’importe quoi. Mais je continue aussi d’entendre cette voix. « Ne juge pas, regarde jusqu’au bout ». Puis à peine, 5 min après ça, je m’effondre. Je fonds en larmes. Pourquoi ? Parce que je vois ces personnes se faire baptiser de l’esprit, qui sont inondées de joie de ressentir ce qui semble être, leur première expérience, de vraie liberté.

Et je pleure ! Je pleure comme un bébé. Je viens de réaliser. Je n’ai pas compris pourquoi j’ai toujours voulu cette liberté et que je refusais pourtant de la voir tout simplement. Pourquoi je me suis laissée asservie par le monde. Pourquoi je m’enfermais dans la haine, dans la solitude la plupart du temps. Et pourquoi je choisissais toujours la fuite dans tous mes échecs.

Parce que oui, tous mes échecs viennent à l’origine de mon mal-être vis-à-vis de mes relations à autrui. Mais aussi ce refus de croire que moi aussi je peux avoir tort, que moi aussi je ne suis pas aussi géniale que ce que je pense. Que je ne suis en rien la fille intelligente que je pense. Que toute ma vie, je me suis parée d’une fausse humilité.

Oh oui, une telle fausse humilité. Dans ma vie, je croyais avoir pour modèle, des gens simples mais intelligents, gentils et qui ne cherchaient pas forcément à briller, à écraser mais à partager le bonheur, le rire, la joie à contrario. Des gens authentiques, francs et qui détestent les tricheries. Qui préfèreraient être derniers plutôt que de tricher. Et qui pourtant, arrivaient sans effort à sortir du lot, à briller en étant juste eux-mêmes, et à être premier sans forcément entrer dans la compétition. Alors je croyais, que parce que j’admirais ces personnes, j’aurais été capable de me parer d’une telle humilité, d’une telle simplicité, d’une telle authenticité.

Mais oh bel orgueil ! Oh grosse vanité ! On me disait « hautaine », à l’école. J’ai voulu continuer de grandir en masquant ce caractère hautain, en devant ultra-timide, en n’essayant surtout pas de briller, en ne levant jamais la main à l’école. Mais derrière cette fausse humilité pourtant, se cachait toujours cet orgueil énorme ! Me disant que : « mais oui, vous pensez que je ne sais rien quand je ne dis rien. Ce n’est pas pour autant que je suis nulle, bien au contraire ». Ah quelle fausse humilité !

Cette fausse humilité qui m’a fait souffrir tant d’années. À ne plus savoir qui j’étais, à ne plus savoir comment je dois être. À être la plupart du temps, frustrée, de ne pas exister. ET voilà, j’ai trouvé l’origine de mon mal-être. Ce mal-être profond qui m’a tant détruite !

Mais là, à ce moment précis de la vidéo. Je ne pense plus qu’à moi. À l’amour que je refusais de me donner et pourtant que je nourrissais incessamment d’orgueil déplacé. Cet amour-là, il est là. Il a toujours été là. Mais j’ai été incapable de le voir. Me réfugiant dans la solitude. Refusant de me donner à qui que ce soit.

Cet amour-là, ce n’est pas un amour que j’ai en moi et que je me donnerais. Cet amour-là, c’est l’amour de celui qui m’a créé telle que je suis et qui m’accepte sans conditions, telle que je suis, exactement comme il m’a créé. Dieu. Jésus. Donnez un autre nom, qu’importe. Traitez-moi de folle, peu m’importe aujourd’hui.

Il est venu me retrouver, moi qui me suis sentie perdue pendant tant d’années. Je ne sais pas, je ne l’explique pas. Peut-être me jugerez-vous comme j’ai premièrement jugé ma sœur. Mais aujourd’hui ça m’est égal. J’ai tardé à écrire ce billet. J’ai tardé à raconter la suite de mon récit….parce que, comme toujours, je me suis perdue dans ce que l’on pouvait penser de moi.

Aujourd’hui ça m’est égal ! Aujourd’hui je suis plus, je ne sais pas, je me sens comme lourde de ne pas avoir partagé jusqu’ici mon témoignage. Lourde de me dire, aaaah, ça explique tellement de choses sur le mal qui ronge ce monde. Sur, pourquoi il y a tant de haines. Et puis, oh Dieu, pourquoi je t’ai tant accablé de tous les maux du monde, que si tu existais, pourquoi tu laisses faire tout ça ?

Pourtant, il existe une réalité du monde, la réalité du monde qu’on ne voit pas mais qui se ressent, qui se sent, qui se vit et qui explique tellement tout. Si le monde est si mauvais, c’est que le mal existe. Si Dieu existe, si le bien existe, c’est que le mal est là aussi. Nous sommes dans une guerre, et l’on ne se rend pas compte, l’on perd notre temps à accabler les jeunes chrétiens en les traitant de toutes sortes de nom, en blasphémant un dieu auquel on nie pourtant l’existence.  Et l’on se laisse pourtant influencer par la haine, le dégoût de l’être humain. Et l’on prend la place de  juge, tout le temps.

La guerre existe, la jalousie existe, la convoitise existe, la mauvaise foi existe parce que le mal existe. Non pas que Dieu laisse faire. Mais que peut-il faire lorsqu’on refuse même qu’il entre réellement dans nos vies ? Que peut-il faire si l’on nie nos pêchés, si l’on perd notre temps à dire, que le mal, ça vient toujours des « autres », ces autres, jamais de nous.

Que peut-il faire si l’on passe notre temps à nous victimiser. Dieu peut agir dans nos vies, uniquement, si on le laisse entrer dans nos vies. Qu’importe le bien qu’on fait autour de nous, nos pêchés sont nos pêchés. Qu’importe que ce soit pas aussi pire que celui du voisin. Un pêché, c’est un pêché.

Reconnaître ça, c’est déjà ouvrir les yeux sur ce qu’on doit déjà faire sur nous-même pour changer le monde. On ne change pas le monde en voulant critiquer le monde et en jouant les je-sais-tout. On change le monde, déjà, en voyant ce qu’on peut changer en nous. Mais sachant cela, même avec tous les efforts du monde, avec toutes les techniques de développement personnel (qui sont en passant, pour la plupart, piquées de la bible mais reformulées à la façon du monde).

Avec tous les efforts qu’on veut, la vie reste la vie telle qu’on la connait en face de nous, la mort reste la même mort pour tous. La vraie paix, je l’ai eue en Jésus. Je suis, oh que loin, d’être parfaite. Mais je commence, du moins, à sentir la haine s’en aller à petit pas, à tout petit pas. Qu’importe, c’est un début. Je me suis retrouvée mais en partie….je sais qu’aujourd’hui j’ai un Créateur, un Père que j’ai accepté comme mon sauveur et dont je suis la fille. Je ne me sens plus aussi perdue…Gloire à toi seul, Jésus !


jeudi 27 avril 2017

Se présenter à travers un objet 3




Si je devais me présenter à travers un objet qui me tient à coeur, lequel serais-je? Beaucoup d'objets me viendraient en tête.



😜 Je pourrais parler d'instrument de musique, de CD, de vinyle, de micro, bref, de tout ce qui est en rapport avec la musique. 🎵♪ Effectivement, j'adore la musique! 🎵♪ Cependant, je pense ne pas être assez passionnée donc non, cela ne me définit pas.

😜 Je pourrais parler de ballon de basket car j'aime beaucoup le basket. 🏀 J'aime courir dans tous les sens, j'aime sauter et j'aime le grand air! Décidément, j'adore ce sport! (Finalement, je n'ai rien à voir avec une chaise qui ne bougerait pas...) Le ballon de basket me définirait peut-être? ....oui, mais non! Ce n'est pas encore tout à fait moi.

😜 Ah tiens, je pourrais parler de stylo-plume! ✍ C'est intriguant et ça a l'air fascinant. Ca fait penser à un écrivain de la vieille époque avec sa pensée vagabonde, son encrier et son petit calepin éclairé à la douce lueur d'une bougie. Oui, ça pourrait être moi. Moi qui aime écrire et qui aime partir dans tous les sens. Enfin...non, je ne m'y retrouve pas encore très bien.

😜 Je pourrais peut-être parler d'un berceau ou d'une berceuse? ....hmmm oui! Moi qui aime tellement les enfants. Moi qui me trouve douce. Encore une fois...oui, mais non. On y est presque!

😜 Ca me plairait bien de pouvoir me présenter à travers un appareil photo, un caméscope, un home cinéma, un avion, des frites 😋......bah oui, pourquoi pas?




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Bon, puisqu'il faut choisir un seul objet, je dirais que je suis une......euh....une.....feuille d'arbre! 😜 yes! D'abord, personne ne choisirait la feuille d'arbre. C'est original, c'est atypique et ça me convient. Puis je ne sais pas pourquoi mais ça me fait tout de suite tilter. 😜 🍃 Oui! J'adore l'idée 🍃 Une feuille d'arbre!




Se perdre, vagabonder, voyager.....oui le voyage! C'est une chose qui m'a toujours fait rêver.....l'idée de m'envoler quelque part telle une feuille légère....l'idée de faire voyager mon esprit loin....loin mais où? Je ne sais pas, nulle part, partout...!😊







Le royaume de la rêverie, de la douceur, des songes, de la mélancolie....de ce qui est simple mais profond....de ce qui suit les saisons.....de ce qui se fane mais qui se renouvelle aussitôt. Voilà ce que m'inspire la feuille d'un arbre. J'y retrouve toutes mes passions. Car oui, je n'ai pas qu'une seule passion et c'est bien ce trait qui me définit.

J'aime la musique, j'aime le sport,....j'aime l'expression du corps et du coeur,...j'aime l'écriture, j'aime le voyage, j'aime m'évader,....j'aime être seule, j'aime sentir que je fais partie d'un tout,....j'aime le caractère innocent mais spontané d'un enfant, j'aime ce qui est vrai!






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Je suis une feuille d'arbre. C'est abstrait. Cela ne veut absolument rien dire. Mais oui, je suis une feuille d'arbre. Je ne dirais pas que je me réincarnerais en une feuille d'arbre. Non, pas ça! Je ne suis pas superstitieuse à ce point! Je dis plutôt que les qualités que j'attribue à une feuille d'arbre sont celles que je veux m'attribuer! 😊 Ce que j'aime en cet objet, c'est ce que je voudrais être donc oui, si un objet devait me définir, ce serait celui-là. Une feuille d'arbre! 🍃🌳🌱