Je l’entends me dire : « Tout (toute cette
mauvaise vie) s’arrêtera quand tu arrêteras de vouloir faire ta propre justice ».
J’avais un premier témoignage d’un début de relation que j’ai
commencé à partager avec Jésus. Mais après avoir fait ce témoignage, je ne me
sentais pas tout à fait bien. Parce que ce témoignage était incomplet, parce
que ce témoignage débordait d’une envie de faire ma propre justice, de me
justifier. Parce que ce témoignage, au fond, criait au désespoir, comme pour
dire au reste du monde : « Mais, et moi ? Ma version des faits,
qu’en faites-vous ? ». Et je l’entends me dire que la justice
Lui appartient.
Personne sur cette Terre n’est juste. On a tous commis
quelque chose qu’on ne voudrait que personne ne sache :
Romains 3 :10
« Il
n'y a point de juste, Pas même un seul »
Ecclésiaste
7 :20
« Non,
il n'y a sur la terre point d'homme juste qui fasse le bien et qui ne pèche
jamais. »
Romains 3:23
« Car
tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. »
Eh non, je ne
suis pas quelqu’un de bien. Bien au contraire. Je suis plutôt parfaitement
imparfaite. Je dirais que j’ai appris que j’étais un être limité (je le suis encore,
sans Dieu). Je dirais plutôt qu’à chaque fois que j’essayais de faire quelque
chose de ma vie, de faire ce qui me semblait juste, je finissais toujours pas
me plonger dans un sentiment d’injustice, de colère et parfois même de haine.
Justement avant que je ne rencontre Jésus, j’étais dans une violente haine sans
réussir à m’en débarrasser. Avec pourtant, une réelle envie de retrouver mon cœur
d’enfant.
Il est là
mon vrai témoignage. Je ne suis toujours pas quelqu’un de bien. Le serais-je un
jour ? Mais c’est ce Dieu qui vient toucher mon cœur. C’est ce Dieu qui me
montre d’une manière tellement évidente, tout ce que j’ai fait de travers… c’est
ce Dieu-là, qui ôte de moi toute
mauvaise foi sur moi-même. Avec amour, Il me montre où j’avais tort, où j’ai
péché contre Lui, où je me suis éloignée de Lui…amenant dans ma vie, désespoir
et mort.
Comment il
me montre les choses ? Comment il me parle ? Comme un père qui veut
le bien de son enfant. Et je ne peux qu’accepter ce qu’il me révèle de pas très
glorieux sur moi, mais surtout je veux être transformée par Lui. Je veux le
connaître de plus en plus, je veux Lui ressembler. Car si le mensonge rend
captif, la vérité affranchit. Quand bien même cette vérité peut faire mal.
Jean 8 :36
« Si
donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. »
Et j’entends :
« arrête de juger. Arrête de vouloir faire ta propre justice. Confie-toi
en Lui, laisse-Le être ton Sauveur, ton Seigneur, laisse-Le te diriger. Il ne
veut que ton bien. » Tout n’est pas parfait, loin de là. Mais à chaque
fois que je me laisse aller, comme si je tombais et que je laissais mon corps
libre de tomber. Que je renonce à moi-même, en somme. Je ne ressens plus le
besoin d'avoir raison à tout va. (À quoi est-ce que ça sert au fond?)
Je ressens
une paix indicible qui vient s’installer en moi. Je vois le monde différemment,
le temps d’un instant. Je vois les gens différemment. Avec les yeux d’un
enfant.
Matthieu
16:26
« Et
que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perdait son âme? »
Aujourd’hui,
pour être honnête, je n’arrive pas tout le temps à garder cet état d’esprit.
Je veux dire, laisser aller, LE (le Saint Esprit) laisser agir tout le temps dans ma vie. Mais à chaque fois
que ça arrive, je me sens en vie. Je me sens libre ! Et c’est la LIBERTÉ
que j’ai toujours voulu connaître. Imaginez-vous, ne plus jamais subir dans
cette vie. Imaginez-vous être constamment en paix lorsque le reste du monde
devient fou ! Imaginez-vous n’entrer dans aucune dispute, aucun conflit
même si le monde appelle à la haine. Voilà mon rêve aujourd’hui ! Merci de
réaliser peu à peu mon rêve, que la gloire te revienne Jésus-Christ !
Misaotra nizara!
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