samedi 24 août 2024

Au moment où Jésus est venu me sauver, j'étais au plus bas, je venais de commettre l'irréparable.

Au moment où Jésus est venu me sauver, j'étais au plus bas, je venais de commettre l'irréparable. Mais face à l'amour de Dieu, rien n'est irréparable.

Ce témoignage, j'aurais voulu ne jamais le faire. Ce témoignage me coûte atrocement.....j'ai été sauvée en 2019 mais nous sommes aujourd'hui en 2024, et c'est seulement aujourd'hui que je trouve la force d'y faire face....

Ce témoignage n'a presque jamais vu le jour car il demande à ce que je me dépouille de moi-même. Le Saint-Esprit m'a mis à coeur de le partager il y a plusieurs mois déjà, voire quelques années maintenant. Mais j'ai lutté, et lutté....j'ai dit à Dieu : "mais je vais creuser ma propre tombe, Seigneur! N'entends-tu pas toutes les critiques à mon encontre ?", et Il m'avait longtemps répété : "que celui ou celle qui veut me suivre porte sa croix"...ou encore : "il faut que tu sois ensevelie avec Christ", "si le blé ne tombe en terre, il ne peut porter du fruit" ....Mais j'ai lutté encore.......et encore........

J'ai toujours voulu raconter ce que Jésus a fait dans ma vie mais chaque fois, je parlais beaucoup pour ne rien dire au final. Je ne comprenais pas. Dans tous les témoignages de personnes qui m'ont touchées, je pouvais entendre plus ou moins le même schéma : "avant j'étais alcoolique, par exemple, et Jésus m'a sauvé de mon addiction...."

ET moi, je ne comprenais pas, je sais que Jésus m'a sauvée de tout un tas de choses, même de la mort, mais je me perdais à chaque fois dans mon récit. Et puis un jour, j'ai lu dans la Bible : "Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde." Proverbes 28:13-14 

Il y a aussi un autre verset qui m'a parlé énormément : "celui qui veut sauver sa vie la perdra. Mais celui qui perdra sa vie à cause de moi, la retrouvera." Matthieu 16:25

Même si j'ai été touchée par ces paroles, j'ai continué de lutter. Souvent je disais à Dieu : "Mais t'as vu Dieu ? Chaque fois que je parle de toi, j'ai l'air d'une personne vraiment imbue de moi-même, je me prends pour un sage qui croit détenir un bout de vérité ...! Je suis orgueilleuse....et je dis des choses, mais je continue de tomber.....et si j'étais la pharisienne...? Et si j'étais celle qui prêche mais qui n'applique rien de ce qu'elle prêche...? Dieu, tu vas donner raison à toutes ces personnes qui n'attendent que ma chute et qui se réjouissent de chacune de mes chutes....!" ET puis, Il m'a répondu dans cette douceur infinie qui lui ressemble tant : "Laisse-les voir tes faiblesses. C'est dans tes faiblesses que Christ est glorifié. C'est dans tes faiblesses, qu'on peut voir ce que Moi, Je fais en toi.....c'est toi, le témoin...et c'est en voyant le changement que chacun peut s'identifier et se dire : s'Il l'a fait pour elle, alors Il peut le faire pour moi."


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Jésus m'a sauvé en 2019, quand j'étais au plus bas. J'ai toujours voulu être maman et j'ai toujours pensé que j'étais faite pour être maman. Même étant enfant, les enfants me fascinaient. J'ai toujours voulu être l'oeil attentif aux enfants lorsque personne ne les regardait. Je me suis toujours dit que j'étais une passionnée parce que j'ai toujours été incapable de faire une chose qui ne me prenait pas aux tripes. J'avais ce besoin viscéral d'être portée par la passion..autrement c'est difficile pour moi de m'intéresser aux choses. Mais comme je n'avais toujours pas découvert l'objet de ma passion, j'ai accumulé les échecs. Rien ne m'intéressait. Je croyais que j'étais faite pour être maman et pourtant.......

......Et pourtant, après un accouchement difficile où on a frôlé la mort avec mon fils, il m'a fallu des années, de longues années pour retrouver mes pleines capacités.... J'étais vraiment au plus bas.....je pleurais tout le temps, j'étais dans un gouffre sans fond, un désespoir sans nom.....si bien que dès que je prenais mon fils dans mes bras, il se mettait souvent à pleurer au désespoir.......et j'entends à nouveau ses cris de détresse.........

J'étais incapable de rassurer mon fils. Et plus il pleurait, plus je partais en éclats à l'intérieur de moi....ne comprenant pas pourquoi dès que je le prenais dans mes bras, il se mettait à pleurer..... on est entrés dans un tel cercle vicieux..... les critiques pleuvaient.....je savais que quelque chose n'allait pas bien, surtout après avoir visionné un reportage sur la dépression post-partum. Je me suis tout de suite vue dans chacun des symptômes décrits mais je ne pouvais rien dire à personne. Je n'avais personne........étant déjà une personne souffrant d'un manque de confiance en soi bien plus que visible, les jugements ont vite été faits.....je me suis toujours dit : "ça ne sert à rien de parler, si je parle, ce serait me justifier, et si je me justifie c'est que j'ai quelque chose à me reprocher".

Et l'enfer était à son comble......ayant si peur de la moindre critique, ayant peur du moindre conflit, j'ai préféré rester cloitrée dans ma chambre. Au moins là, je n'étais pas offensée par les sarcasmes à répétition...au moins là, je n'avais à entrer dans aucun conflit malgré chaque provocation....ce n'est pas nécessaire...pourquoi répondre... ? Mais je faisais souffrir énormément mon fils,....au-delà de ne pas savoir le rassurer, je ne pouvais l'emmener nulle part. Ce qui a amplifié les pleurs dans mes bras.

J'ai toujours rêvé d'être maman, et j'ai été incapable d'être la maman que j'aurais voulu être avec mon premier enfant. Mon fils, je l'ai tant voulu, tant désiré mais je ne pouvais même pas lui communiquer le bonheur, la joie.......il nous arrivait de vivre en duo des moments magnifiques mais ça ne durait jamais vraiment longtemps.....Dieu m'a sauvé quand j'ai été au plus bas. Tout était contre moi, je ne croyais même pas en moi. Lui, Il était là, envers et contre tout. Il m'a sauvé moi, moi qui étais au plus bas......je ne croyais même pas en moi, mais Lui, Il m'a montré qu'Il était là. Il continue de me montrer qu'Il m'aime et Il m'apprend chaque jour à m'aimer telle que je suis.


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Jésus est venu me sauver, alors que je venais de commettre l'irréparable. Comme si mon profond mal-être ne suffisait pas, une couche a encore été rajoutée après ça. Lorsque mon premier né avait à peine 6 mois, je venais d'apprendre que j'étais à nouveau enceinte de quelques semaines,...En janvier 2019, j'ai avorté. J'ai mis fin à la vie d'un bébé qui n'a jamais pu voir le jour... Ça me coûte énormément de partager ce témoignage, parce que non seulement, je n'ai jamais pu honorer ce petit bébé, qui était pour moi au moment de cet acte horrible, du moins dans mon cœur et dans ma conscience, un être humain.... Pas un fœtus ou une "chose", comme le monde veut faire croire, pour rendre ça plus acceptable..., mais un être humain. Je me dis, ce n'est certainement pas pour rien que notre conscience "crie" pile au moment où on se met à le commettre que quelque chose ne va pas, que ce n'est pas normal.... C'est un sujet tellement tabou....

Et pourtant, j'aurais pu me justifier de mille manières. Au moment de mon premier accouchement, difficile, les médecins m'ont bien prévenu qu'il était capital de ne pas tomber enceinte, du moins pas avant deux ans après cette césarienne d'urgence....

J'aurais pu me justifier de mille manières. C'est à la suite d'un oubli d'une pilule que je suis tombée enceinte......

J'aurais pu me justifier de mille manières. J'ai vu deux médecins différents avant de prendre la décision d'avorter et le premier m'a dit : "oui, je risque ma vie si je garde cette grossesse, mais on va remettre ça entre les mains de Dieu", et moi qui étais à ce moment là athée, Dieu n'était personne pour moi. "Mais quelle folie !" me suis-je dit dans ma tête.

Alors, j'ai bien pris la peine de voir un autre médecin, qui appuierait le fait que c'était une grossesse plus que risquée. Et qui ajouterait qu'après une césarienne en urgence et une hémorragie comme j'ai eues, bébé comme maman risquaient d'y perdre la vie... Alors, j'ai été rassurée de prendre cette décision. Mais à quel prix ?

Vraiment au moment où le médecin prend ses outils, j'avais envie de crier de laisser tomber. J'ai même chuchoté et répété aux deux sages femmes qui me tenaient la main, est-ce trop tard si je dis :"je veux qu'on arrête tout ?"

L'une d'entre elles par compassion a caressé longuement mon bras mais d'une douceur tellement infinie que je ne pouvais m'empêcher d'imaginer qu'elle était en train de me dire sans passer par les mots :"moi je te comprends". Non pas qu'elle comprend ou acquiesce mon acte mais de ce que je saisissais, c'était comme me dire: "je comprends tellement que c'est certainement la plus difficile des positions"....

Et le médecin m'a répondu: "c'est comme vous voulez"... Et moi, je suis au milieu de ce tourment me rappelant une fois de plus que mon plus gros défaut c'est d'être indécise... Je n'ose plus rien avancer après les deux fois où j'ai chuchoté : "c'est grave si on arrête tout ?" Durant tout le processus, mes larmes coulaient dans le silence.... Mon cœur me criait que je venais de commettre l'irréparable..... C'est un sujet tellement tabou.... Peu de femmes avoueraient que c'est ce que l'on ressent quand on avorte.....enfin, je ne suis pas dans le coeur des autres femmes. En tout cas, c'est bien ce que je ressentais dans le mien.


Pour pouvoir faire le deuil de ce bébé qui n'a jamais pu voir le jour, j'ai dû lui donner un nom. Quelle ironie ! Je ne sais même pas pourquoi je l'ai appelé "Mikanto Tiaiko". Ce qui signifie : "Mikanto = qui se pare de splendeur, et Tiaiko = qui aime MA vie"... Quelle ironie! Je ne sais plus si c'est parce que je culpabilise mais il me semble que Dieu m'a dit dernièrement "qu'elle m'aime et qu'on se reverrait"......


Je fais ce témoignage, non pas pour forcer qui que ce soit à penser comme moi. Chacun est libre de sa vie, chacun est libre de ses décisions. Il y a seulement quelques jours, le Saint-Esprit m'a fait réaliser que l'une des formes d'amour les plus puissantes, dont Dieu a fait preuve, c'est de laisser à chacun le libre arbitre, même au prix de Sa vie. Il m'arrive de me dire que j'aurais aimé rencontrer une femme qui ne se cache pas et qui avoue sincèrement ceci: "au moment où on le fait notre conscience crie que ce n'est pas normal, que quelque chose ne va pas... Et pire encore, après cet acte, nous allons d'une manière ou d'une autre, en vivre les conséquences.... C'est bien là, l'objet de mon témoignage. Je ne peux pas tout raconter parce que je fais encore face à certains combats mais ce témoignage-ci en tout cas peut se conclure ainsi :

"Dieu m'a sauvé alors que j'étais au plus bas. Dieu m'a PARDONNÉ et m'a AIMÉ alors que je venais de commettre l'irréparable. Quand il n'y avait personne, Lui était là. Même quand je n'ai pas cru en moi, Lui a posé Ses yeux sur moi. Et alors que je n'étais pas la maman que j'aurais voulu être....et face aux critiques les plus vives, Lui a eu cet humour de me donner, deux ans plus tard, des jumeaux. Ce Dieu, il prend les choses folles du monde pour confondre les fortes. Il mise sur celui ou celle sur qui personne ne miserait. Il choisit le rebut de la société et fait de la pierre rejetée, la principale de l'angle. IL fait ce qu'Il veut avec qui IL veut, tant qu'on lui donne tout. Ce qu'Il veut c'est un coeur disposé et repentant. Et à partir de là, IL fait tout ce qu'Il veut et rien ne Lui est impossible."


https://www.youtube.com/watch?v=YjF7vSAauD4


Il y a cette chanson qui parle d'amour injuste qui me touche tant les paroles parlent de mon vécu.... Dans la période la plus sombre de ma vie, alors que tout tombe en miettes et que moi-même j'ai voulu en finir, Jésus s'est révélé à moi. À partir d'une vidéo où une personne reçoit le baptême du Saint-Esprit (dans le film The Life de The Last Reformation), à l'intérieur de moi j'ai crié : "c'est ce qui m'a manqué toute ma vie, moi aussi je veux ce Jésus!" et là durant deux mois, j'ai enchaîné les enseignements qui parlent de Jésus. Chaque fois que mon fils faisait sa sieste, dans mes bras, je regardais des enseignements sur Jésus. Après ce qui nous est arrivé, je ne sais pas si c'est mon fils ou c'est moi, mais toutes ses siestes, il les faisait dans mes bras. C'était d'ailleurs les seuls moments qu'on avait, rien qu'à nous. Chaque nuit, j'ai rêvé de Jésus. Avant de décider de donner sérieusement ma vie à Jésus, les rêves étranges se multipliaient. Je me sentais menacée. Jusqu'à voir de gros chiens à 3 têtes et le diable lui-même la veille de mon baptême, disant :"je vais te détruire si tu continues" et moi j'ai répondu : "fais ce que tu veux, peut-être que je ne suis rien, mais mon Dieu est tout et peut tout". Et apparemment Jésus était derrière moi lorsque j'ai dit ça et le diable n'a rien pu faire. J'étais moi-même étonnée. Je ne savais pas que j'avais cette foi-là. Et puis j'ai compris que la foi est un don de Dieu. Ça ne vient pas de moi. J'ai reçu le Saint-Esprit un mois avant mon baptême. J'ai rêvé de ce chien à 3 têtes qui me menaçait, puis je me suis comme laissé tomber d'un gratte-ciel, et levant mes bras au ciel, j'avais les mains en feu et j'ai commencé à voler. Me rappelant d'une émission d'EMCi sur le baptême du Saint-Esprit que j'ai visionnée la veille de ce rêve, j'ai commencé à parler en langues dès que je me suis réveillée, il faisait encore nuit. Et je ne me souviens pas avoir arrêté. Je ne me souviens même pas que je m'étais endormie et je me suis surprise le lendemain matin en train de me réveiller comme si j'ai dormi dans du coton. Après ça, je voulais revoir le film "La passion du Christ", puis je ressentais le besoin de lire la Bible dès que je pouvais. J'ai pu lire la totalité de la Bible en quelques mois et c'était bien la première fois de ma vie que j'ai compris ce que je lisais. J'étais étonnée. Avant, je ne comprenais rien de la Bible. Pour moi, c'était un livre qui ne raconte que du charabia. Et là je me dis, ça ne peut être que le Saint-Esprit. Le mal-être a commencé à me quitter petit à petit. J'ai commencé à vivre cette Paix qui surpasse les circonstances les plus tragiques. Non pas que la vie est devenue facile mais malgré les circonstances, cette paix ne m'a pas quitté. Je ne ressentais pas le besoin de répondre à tout va....Il m'a libérée des offenses....les épreuves sont toujours là, les difficultés sont là,....après avoir surmonté certaines épreuves, d'autres apparaissent...mais je comprends qu'elles sont faites pour apprendre la persévérance dans la foi, pour me rapprocher chaque jour de mon Dieu, Jésus, Saint-Esprit et compter sur Lui en toutes circonstances. Je ne suis plus seule. Merci Jésus de m'avoir sauvé ! Que toute la Gloire te soit rendue! 💝


vendredi 23 août 2024

Avant de sauver mon âme, Jésus a sauvé ma vie et celle de mon fils

💖 L'un des premiers miracles que Jésus a opéré dans ma vie, c'était de me sauver la vie et celle de mon enfant 💖


Je ne connaissais même pas Dieu, mon coeur était éloigné de Lui....J'ai grandi dans un milieu chrétien, protestant. J'ai même fait partie d'une chorale à l'âge de 11 ans, mais je ne connaissais pas Dieu. La vie chrétienne relevait plus de la tradition pour moi qu'autre chose. Peut-être dans mon coeur, espérais-je être une "bonne personne" et peut-être allais-je à l'église pour devenir cette "bonne personne" ? ...possible !

J'imagine bien, qu'il y a eu des moments dans ma vie où j'ai eu la foi mais je ne partageais rien avec Jésus. J'ai certainement vécu des choses avec Lui sans savoir que c'était Lui. Mais à ma connaissance, je n'avais pas de relation personnelle, en tout cas pas durable, avec Jésus. Au moment où Dieu m'a sauvé la vie, j'étais plus athée qu'autre chose....Mais Il a sauvé ma vie, et celle de mon fils! GLOIRE À JÉSUS !!!!! 💝


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En 2018, en effet, je devais mourir avec mon fils. Du moins, nous avions failli mourir, tous les deux. Le jour de mon accouchement, j'ai fait une grosse hémorragie qui a conduit à une césarienne en urgence. On m'a diagnostiqué un HRP (un Hématome Rétro-Placentaire). Dans la salle d'attente, je ne sais pas trop ce qui s'est passé mais je ne me sentais pas bien. Je me disais qu'il fallait que je prie même si j'étais à ce moment-là devenue athée. Je n'avais jamais vraiment prié, je ne savais pas prier alors j'ai tout simplement répété la seule prière que je connaissais : le "Notre Père".

Avant d'entrer au bloc, le monitoring a cessé de faire du bruit. Mon fils était en danger. J'ai crié et l'anesthésiste qui a entendu a crié à son tour : "Poches de sang roa aingana, vonjy aina ity !" (ce qui signifie : deux poches de sang vite! Il s'agit de vie ou de mort!)

Une fois sur cette table d'opération, l'équipe médicale me semblait très professionnelle. Je me suis dit qu'ils racontaient des blagues pour me mettre en confiance et me rassurer. Mais lorsque je remarquais qu'on n'entendait toujours pas bébé pleurer, je me suis mise à jeter un oeil sur les murs en carreaux blancs de la salle d'opération pour y voir le reflet de ce qui se faisait derrière la couverture. Je pouvais voir qu'ils étaient en train de nettoyer l'intérieur de mon ventre, donc plus de bébé. Je savais alors que quelque chose ne tournait pas rond. J'ai commencé à dire : "mais il est où mon enfant ? ce n'est pas normal qu'on ne l'entend pas, non ?" Là, l'obstétricienne me dit d'un ton très sérieux : "Neny kely an, ianao aloha jerena fa aterina aminao eo foana ilay zaza rehefa avy eo" (comprenez : Jeune fille, pense à toi d'abord, on te ramènera ton fils plus tard)...et là, je comprends que c'est sérieux, alors je panique, je dis : "ny zanako, aiza ny zanako ?" (==> Mon enfant, où est mon enfant ?) ....puis j'entends l'obstétricienne crier : "jereo anie ilay tension anao e, calme ianao neny kely an, ianao aloha jerena" (elle a dû dire : ma tension est à "tant" mais je ne me souviens plus. En tout cas, elle m'a dit de me calmer et de penser à moi d'abord parce qu'ils étaient en train de me perdre).

Finalement, tout s'est bien passé mais je n'ai vu mon enfant qu'au bout de plusieurs minutes...ça m'a semblé tellement long.....et je n'ai vu mon fils que quelques secondes. Mes premiers mots étaient : "coucou zanako" (coucou mon enfant). Dès que je l'ai embrassé, il s'est mis à pleurer. À ce moment-là, je ne savais pas qu'il partait en couveuse et que je ne le reverrais pas avant 4 longs jours......au bout de 4 jours, je ne l'ai revu que quelques minutes à travers une vitre, je ne pouvais ni le toucher ni le tenir dans mes bras....c'était atroce, pour moi ! Un traumatisme à vie ! ....alors je n'imagine même pas ce qu'il en est pour mon fils.... 😭😭😭

On peut lire dans le carnet de naissance de mon fils : État de mort apparente. 😭😭😭 Comme si ça ne suffisait pas, il est donc resté seul en couveuse durant 6 jours après sa naissance..... Au moment où il avait le plus besoin de sa maman, de ses parents, pour le rassurer après cette naissance difficile, il est resté seul..... 😭😭😭 Mon fils est un héros.....! Alors même qu'il vit le combat le plus dur de la vie, dès sa venue au monde : celui de combattre la mort, celui de rester en vie malgré les diagnostics; sa première semaine de vie, et je dirais même sa première année de vie n'a pour autant pas été facile....Cela fera le sujet d'un autre témoignage plus tard.


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Comment j'ai su que c'était Dieu qui nous a sauvés de la mort, mon fils et moi ? Eh bien, je dirais qu'il y a eu tellement de clins d'oeil de Dieu que le doute devient impossible. En effet, 9 mois après cette terrible épreuve, Jésus est venu sauvé mon âme et m'a baptisé de son Esprit. Et à ce moment-là, le Saint-Esprit m'a montré tous les p'tits clins d'oeil de Dieu. Il m'avait assuré, que c'était Lui depuis le début et qu'Il nous a sauvés de la mort, mon fils et moi. L'histoire est aussi palpitante que sublime, accrochez-vous !


Au moment où je savais qu'il était temps de partir à la maternité, j'étais envahie d'une paix que je ne connaissais pas jusqu'alors....de nature stressée et je dirais même peureuse, j'étais à ce moment précis surnaturellement calme et apaisée. Après le repas du midi, je suis allée aux toilettes et j'ai senti comme un détachement qui a fait clac juste en-dessous de ma poitrine. De gros caillots de sang ont alors commencé à tomber...je savais que c'était anormal mais je suis restée paradoxalement calme. J'ai tout simplement appelé mon mari pour lui dire qu'il était temps d'aller à la maternité. Une fois arrivés là-bas, nous sommes passés par la case "urgences" après un premier contrôle, puis une échographie. Là, on revient à l'histoire énoncée plus haut. J'ai prié le "Notre Père".


Une fois la césarienne finie, on m'a ramenée dans ma chambre et là, ma maman toute émue, avec un regard plein de tendresse m'a embrassée au front et m'a dit : "j'ai prié pour toi". Je dirais que c'était le premier clin d'oeil après le fameux "Notre Père". Ensuite, tour à tour, l'anesthésiste qui s'est occupé de moi puis l'obstétricienne et enfin, la gynéco qui m'a suivie tout le long de ma grossesse, sont venus dans ma chambre pour me dire que c'était un véritable "miracle" qu'ils venaient d'assister avec toute l'équipe médicale, évoquant notamment la réanimation de mon bébé d'amour. L'obstétricienne visiblement chrétienne n'a pas arrêté de parler de Jésus, de le louer. Alors, ça m'a fait quelque chose, même si je me disais à l'intérieur de moi : "ils sont quand-même sacrément dopés aux Jésus-Jésus ceux-là".....


Quelques jours après la naissance de mon bébé, un monsieur que je ne connaissais pas est venu dans ma chambre d'hôpital. Étonné de ne pas voir de bébé, il a demandé si tout allait bien. J'ai simplement dit que mon fils était en couveuse suite à quelques complications à la naissance. Il m'a demandé s'il pouvait me parler de Jésus. Je me souviens qu'on s'est regardé avec ma belle-maman et on a souri, toutes gênées. Ayant compris que nous n'étions pas tout à fait intéressées, le monsieur a proposé de prier pour moi. Là, je sentais que je voulais cette prière alors j'ai accepté. Je ne me souviens même pas du contenu de sa prière mais alors qu'il quittait ma chambre, il a lu et traduit l'inscription sur ma couverture en souriant : "the magic of my love, la magie de mon amour". Et il est parti.


Ce qui rend cette histoire sublime c'est que ce monsieur, je l'ai reconnu. En effet, le jour de mon baptême, soit 9 mois après la naissance de mon fils, il a chanté dans l'église où j'ai mis les pieds la première fois de ma vie. Ce jour-là, j'étais assise à deux bancs devant lui. Il a chanté avec deux autres filles mais je ne me suis pas retournée, trop concentrée par la présence de Dieu bien palpable tout au long de la réunion. C'est seulement plusieurs mois plus tard, lorsque je revois la vidéo de cette réunion que je vois la tête de cet homme, et là, toute excitée je m'exclame: " mais c'est lui qui a prié pour moi à la maternité !?" Je l'ai bien reconnu. Et dans mon coeur, je sens le Saint-Esprit me dire : "Oui, c'est lui. Je vous ai sauvé la vie et je t'ai fait plein de p'tits clins d'oeil. Tu doutes encore ?" Et là, le comble du comble, c'est que je commence à réaliser : Dieu existe, Jésus-Christ est bien vivant, il m'a sauvé la vie, et non seulement Il nous a sauvés de la mort, mon fils et moi mais Il a sauvé mon âme aussi, 9 mois plus tard.


Je ne sais pas si cet homme qui a prié pour moi à la maternité se souvient de ce qu'il a fait. Je me suis même longtemps demandée, mais pourquoi un inconnu est venu dans ma chambre juste pour prier...est-ce que ce sont des choses qui se font ? D'après ce que j'ai compris, c'était juste un visiteur qui passait par là, il n'était même pas un personnel de l'hôpital. En tout cas, s'il se reconnait par le plus heureux des hasards, je voudrais lui remercier : "Merci parce que très certainement, par votre obéissance folle, vous avez contribué à mon salut en priant pour moi ce jour-là. Que le Seigneur vous comble de ses bénédictions !"


Je n'ai encore jamais pris le temps de louer Dieu, de le remercier ni même de témoigner de ce miracle qu'Il a fait dans ma vie. C'est en voulant sérieusement tourner la page que le Saint-Esprit m'a fait comprendre que pour "move on", il fallait passer par l'étape de guérison. Et la première étape de guérison, c'est de rendre Gloire à Jésus pour ce qu'il a fait. Ensuite de mettre en mots ce qui s'est passé et d'accepter mes propres douleurs. D'où la raison de ce témoignage.


J'espère que ce témoignage pourra toucher au moins une personne.....si tu passes par des moments difficiles, si tu te poses des questions sur la mort, je voudrais te dire : Jésus est là. Je ne le connaissais pas, j'étais dans une période vraiment trouble de ma vie, et même si je n'en avais rien à faire de Lui, Il a pris du temps pour se révéler à moi et me démontrer de mille manières Son Amour. Il peut le faire pour toi aussi. Approche-toi de Lui tout simplement avec ce que tu as, et parle-Lui....je suis convaincue que la plus puissante des prières est celle du coeur, en lui déballant ce que tu as dans le coeur, Il te répondra assurément ! Sois béni 💝