J'ai beau avoir 28 ans, je ne comprends toujours pas le monde. J'ai beau me sentir vieille, je ne sais toujours pas comment il fonctionne. J'ai beau réfléchir sur la vie, me demander quel courant de pensées,
parmi tous ceux que je connais, correspond le mieux à ma façon de voir.
Je n'ai toujours pas de réponse exacte.
Que dois-je faire de chaque souffle de vie? Je n'en sais trop rien. Peut-être est-ce justement ça, la vie? Vivre sans se poser de questions. 😔
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Lorsque j'ai pris connaissance de cette phrase de Socrate pour la première fois de ma vie "Je sais que je ne sais rien". J'ai eu comme un déclic. Je me suis vue dans cette affirmation. Je savais que j'allais adhérer à cette manière de voir les choses de sortes que pour moi, la vie devienne une leçon perpétuelle.
Je voulais alors en faire mon crédo. Dans le même temps, je me suis rendue compte que j'étais trop paresseuse pour toujours apprendre. Au fond de moi, je crois tout savoir si bien que je n'apprends plus rien de nouveau. Tout cela est contradictoire. J'adhère à cette façon de penser sans vraiment l'appliquer dans la vie.
Mon deuxième déclic? Quelques points sur la philosophie épicurienne. Lorsque j'ai entendu parler d'Epicure pour la première fois, en cours de philo, certaines affirmations m'ont fait réfléchir. L'idée que la mort n'est pas à craindre et que le bonheur reste à notre portée.
Sans être le genre de personne à être d'accord sur tout ni une "suiveuse d'idées", je me suis dit qu'une partie de la philosophie d'Epicure me correspondait assez.
D'après ce que j'ai compris, Epicure prône une vie faite d'insouciance (que je traduis grossièrement par le fameux "Hakuna Matata / sans souci" du Roi Lion 😁). Le désir serait, selon lui, source de "non-bonheur". Si l'on pense à un désir défini par une envie future, l'on oublie le présent et l'on ne peut pas dire qu'on jouit présentement du bonheur. Le bonheur se trouvant dans l'instant présent.
En parallèle à cela, la peur et plus particulièrement la peur de la mort serait, toujours selon Epicure, un obstacle au bonheur. Il dit qu'il n'y a aucune raison de craindre la mort car elle n'est pas encore là. Et que de toute façon, si elle était là, nous n'existerions plus, nous ne sentirions plus rien. La peur de la mort serait donc inutile.
Je suis tentée de suivre le même raisonnement pour la peur en générale. Nous n'empêchons aucunement un événement craint de survenir lorsque nous en avons peur. Nous refusons tout simplement de vivre ce moment en essayant de le fuir, en tentant de le repousser, en évitant de faire face à cette peur. Comme certaines choses restent hors de notre contrôle, nous ne faisons que les subir.
Autant recueillir chaque émotion et la vivre tout simplement....en existant. (Je ressens parce que j'existe ou j'existe parce que je ressens? 😛 ...casse-tête)
Bon, je pourrais avoir tort sur ces interprétations. J'ai fait un résumé grossier de ce que je pense avoir compris de ces différents propos. Mais s'il s'avère que la conclusion "épicurienne" ressemble à ce que je décris, eh bien, je suis complètement en accord avec cette philosophie de vie.
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©Ravaloson Vaika
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Je cogite tout en me disant que je dois cesser de me poser des questions...!? Drôle de réaction, non? Je dois m'y faire, la quête de vérité et les réflexions interminables font partie intégrante de ma personnalité.
Et si justement, il n'y avait pas de vérité absolue? Je tends d'ailleurs vers la conclusion que la vérité absolue n'existe pas.
Tout est question de perception d'un contexte ou d'une situation donnée....demain changerais-je peut-être de point de vue sur tout?
Pas de souci, je dirais qu'accepter de se tromper, changer sans cesse (sans pour autant dire adieu à nos principes de base) et évoluer serait la meilleure manière d'avancer.
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