mercredi 28 juin 2017

Et la question du bonheur?

N'y as-tu jamais pensé de cette façon? 😔

➪ Je suis un être humain. Comme n'importe quel être sur cette planète, j'ai des besoins, un instinct, des envies. Lorsque je réponds favorablement à ces différentes requêtes, biologiques ou non, mon cerveau me récompense d'une sensation de plénitude, particulièrement agréable, grâce à la dopamine. Je me sens alors accomplie dans ce que je suis profondément.
Qu'est le bonheur si ce n'est ce sentiment d'accomplissement réjouissant ? 😌

- Si j'ai soif, je bois.
- Ce n'est pas aussi facile que ça n'y parait. 
- En fait si, je pense que si. 

Je pense que nous, humains, avions déformé toutes ces demandes et toutes ces attentes pour y mettre un jugement. Jugement de valeur, jugement par rapport à la loi, jugement par rapport à la morale, jugement par rapport à ce qui est acceptable dans la société, jugement culturel, qu'importe... Depuis l'apparition de l'Homme, en tant qu'individu appartenant à un groupe social, des règles ont été établies par l'ensemble de ce groupe pour que la vie en communauté soit possible.

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©TOKIARISHON Franckie

 Je m'égare. Je voudrais juste dire que de mon point de vue, toutes ces règles inventées par "nous" (si ce n'est / ne sont les plus influents d'entre nous) eh bien, ces règles deviennent pour la plupart d'entre nous, un obstacle à notre propre réalisation: 
  1. parce que certaines d'entre elles vont à l'encontre de nos instincts
  2. parce que certaines d'entre elles ne profitent pas à tous (le plus souvent, certaines d'entre elles ne profitent qu'à un petit nombre)
J'aime à dire que certaines de ces règles ont été faites pour mieux nous contrôler.... 
ça sent le discours d'une pure anarchiste! Ouuuh! 😝😬
Je suis peut-être bien anarchiste.... je dirais plutôt que je suis partisan de la liberté totale de l'individu. 😇
Quelles sont les limites de cette liberté? Bien sûr qu'il existe une limite! 
Comment accepter, par exemple, qu'un être humain ôte la vie d'un autre?

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Je m'égare....je m'égare.....
J'ai vu une vidéo de "Et tout le monde s'en fout", et ça m'a fait longuement réfléchir.


Toutes les questions soulevées par l'équipe d'ailleurs, me semblent tellement profondes et intéressantes. Je partage la quasi-totalité de leur opinion. Je trouve leurs vidéos à la fois pédagogiques et prenantes.
(Une petite pub pour des "humains" qui me touchent, au passage. Ils le valent largement! 😉) 
Chaque fois que je regarde leurs vidéos, je me dis toujours: "voilà le vrai principe de liberté qui m'inspire, le monde meilleur auquel j'aspire. Si chacun pouvait les visionner, y réfléchir, puis pourquoi pas appliquer les quelques conseils qu'ils donnent....le monde se porterait bien mieux..."

Le sujet de la salope, en l'occurrence traité dans la vidéo, me donne matière à réfléchir sur le lien entre la liberté et la morale (parfois illogique).
Je m'explique:
  •  Pour moi, chaque personne a le droit d'être ce qu'elle est. Pas de jugement. Rien de ce qui existe ne devrait se soumettre à la traditionnelle évaluation du "bien" ou du "mal". Une évaluation qui nous enferme tous dans une idéologie plutôt limitée.
  • Ni l'argent, ni la position sociale, ni les possessions, ni le nom, ni l'origine, ni la couleur ne doivent (doit?) définir l'être pour lui donner, ou au contraire, lui enlever un quelconque droit. Pas de hiérarchie. Tous au même niveau. Tous égaux. Non, tous différents mais tous égaux en droit.
Seuls le caractère, la personnalité et la créativité définissent l'être. Aucun jugement ne doit être attribué à cela. Il n'y a pas de bon ou mauvais caractère, etc,.... Ainsi, personne ne pourrait prétendre être meilleur que personne.

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©TOKIARISHON Franckie

Autre réflexion: je me suis toujours dit que j'étais une fille coincée. Je m'interdisais plus que je ne m'autorisais à faire des choses. Je pensais, à tort, que la perfection devait être à ma portée. Ainsi, personne n'aurait rien à dire sur "qui je suis". Fatale erreur!

Je ne sais pas si c'est parce que je vieillis mais j'ai changé de point de vue du tout au tout.
  1. D'abord, la perfection n'existe pas.
  2. Je n'arrêterais jamais la critique, ô combien, j'essaierais de satisfaire tout le monde.
  3. Je suis ce que je suis et ça peut plaire comme ça peut dégoûter. 
  4. Plus je m'interdis, moins je me sentirais heureuse
  5. ....et plus, je serais intolérante vis-à-vis de mes semblables.
Je suis chaque instinct, je réponds à chaque besoin. Je réponds à chaque attente, comme elle est, sans y mettre une évaluation quelconque. Est-ce bien? Est-ce mal? Est-ce convenable? Mais à qui est-ce que ça doit convenir? A moi ou aux autres? 

J'ai soif, je bois. C'est aussi simple que ça (ça le devrait).

Mon bonheur vient du fait que j'écoute mon corps, j'écoute mon coeur, j'écoute mon être. Je m'écoute. Je me respecte. Je m'accepte. Je réponds positivement à ma demande. Je serais heureuse tant que je me sentirais respectée dans mon être. Avant toute chose, je dois me respecter moi-même.


Comme je vis dans un monde avec des animaux et d'autres êtres humains, comment dois-je faire pour respecter mes besoins vitaux tout en respectant ceux qui m'entourent? Voilà une autre question qui mériterait une réflexion plus poussée.

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