mercredi 5 juillet 2017

Réaliser ses erreurs pour mieux avancer

Lorsque la colère devient un handicap

 
  Un jour, j'ai visionné une vidéo sur la colère. En la regardant, des frissons ont parcouru tout mon corps et je suis entrée dans une sorte d'exaltation bouleversante. Je réalise que j'éatais en train de faire face à une révélation impressionnante sur moi-même. C'est étrange, comme la sensation d'ouvrir les yeux à la réalité, peut nous prendre littéralement aux tripes ! Dans cette vidéo, je me suis vue. 

Pour moi:
  • C'est moi l'orgueilleuse qui ne veut jamais se remettre en question
  • Celle qui accumule les échecs
  • Celle qui se victimise et qui trouve à chaque fois, des personnes extérieures à blâmer pour chaque défaite. 

Un coup, c'est parce qu'on ne reconnait pas ma vraie valeur. Un coup, c'est parce qu'on est jaloux de moi. Un coup, c'est parce que je suis différente et personne ne peut comprendre. Un coup c'est parce que je suis trop qualifiée pour ce que je fais. Un coup, c'est parce que je me rebelle facilement et que ça fait peur à ceux qui auraient de l'autorité....que nenni! 

C'est bien moi, j'ai toujours été ma propre victime et mon propre bourreau. Oui, il ne me restait que l'orgueil, comme David Lefrançois le dit si bien: la dignité des nuls! De peur d'accepter ma propre faiblesse devant les grands défis, j'ai toujours préféré faire marche arrière et accuser. Accuser la vie, accuser mes parents, accuser des collaborateurs ou des connaissances qui auraient été trop différents de moi.



©Ravaloson Vaika



Ma colère aurait pu être, selon les circonstances, juste et justifiée. J'aurais pu l'utiliser pour exprimer dans les meilleures conditions mon mécontentement et aller de l'avant dans mes relations. Force est d'admettre, cependant, que ma colère résultait le plus souvent de cet orgueil, de cette dignité des nuls. Je n'ai jamais voulu admettre ma nullité face à certains challenges trop importants pour moi. J'abandonnais aussi souvent et aussi vite que je pouvais, ce que je choisissais tout aussi rapidement et à une fréquence incroyable. Versatile, inconstante, indécise: c'est moi avec tous mes défauts. 

Je me dis qu'il est temps d'accepter ce défaut. Je me dis qu'il est temps d'admettre la réalité. Je suis totalement reconnaissante envers mes parents pour tout ce qu'ils m'ont appris, donné et fait. Aussi bien que pour les choses qu'ils n'ont pas faites, pas dites ou qu'ils m'ont épargnées. Je ne serais pas celle que je suis devenue, sans eux. Je ne serais pas comme je suis maintenant si je n'ai pas vécu tout ce que j'ai vécu. Mes rencontres, mes expériences, mes échecs, mes réussites, font de moi celle que je suis devenue. Et j'en suis plutôt reconnaissante. 

Je suis bien trop souvent, de mauvaise foi, en me disant que je n'ai pas eu la même chance que les autres. Au contraire, aujourd'hui je me sens particulièrement chanceuse. J'ai toujours eu des facilités mais j'ai été trop souvent, capricieuse! J'ai cherché des justifications à chaque tentative avortée pour m'améliorer, me lancer de nouveaux défis, entreprendre une nouvelle vie, me sortir de ma timidité. Non, c'est moi! Ça a toujours été moi! Je suis mon propre bourreau! J'avais trop peur de dévoiler qui j'étais, justement parce que j'ai peur au fond, de ne pas avoir de la valeur. Eh bien, il n'est peut-être pas trop tard. 

©TOKIARISHON Franckie


J'ai eu tort, je l'accepte. Je me suis cachée derrière mon orgueil. Je suis nulle? Je peux m'améliorer! 

Je prendrais du recul, par rapport à ma colère:
- Est-elle justifiée? → Alors comme le conseille l'intervenant dans la vidéo, je prendrais le temps d'exprimer ma colère calmement, avec amour. 
- Est-ce l'orgueil qui se trouve derrière ma colère?  → Alors je vais inspirer profondément, ravaler ma colère. 

Je me demanderais pourquoi mon orgueil se manifeste:
- Est-ce parce que je ne réussis pas à passer outre ma difficulté à m'adapter?     → Eh bien, je m'autorise à ne pas réussir. Je tente et retente jusqu'à ce que je réussisse ce que je suis en train d'entreprendre.


©TOKIARISHON Franckie


C'est facile à dire, comme toute chose, comme toute résolution, mais plus difficile à appliquer. Je considère déjà qu'ouvrir les yeux à la réalité et accepter humblement d'avoir tort, restent une première victoire. A tous ceux qui se sentiraient comme moi, je souhaite du courage pour se remettre en question, je souhaite du courage pour arrêter de maudire la terre entière ou cesser d'évoquer la malchance pour chaque pépin!

En me débarrassant de cette dignité des nuls, cet orgueil INUTILE, je me sentirais alors libre, libre d'évoluer!

©Ravaloson Vaika

mardi 4 juillet 2017

Avoir une vie magique


EXERCICE 1: Remercier la vie

Ces dernières années, j'ai plus eu le sentiment de détester la vie plutôt que de la chérir. Je la maudissais plus que je ne la remerciais. Aujourd'hui, j'aimerais inverser la situation. Si je devais remercier la vie pour ce qu'elle me donne, voici ce que je dirais:
  • Merci de me donner à nouveau l'occasion de respirer.
  • Merci pour le soleil qui m'éclaire et qui me réchauffe.
  • Merci pour la musique présente dans chaque petite chose de la vie, et ramenant avec elle joie et légèreté.
  • Merci de me donner l'envie de me ressaisir en faisant cet exercice bien que j'aie pris l'habitude de me noyer dans la tristesse.
  • Merci de me donner la capacité de rêver et d'espérer.
  • Merci de me rappeler que l'être que je voudrais devenir, recherche la simplicité, l'amour et la tendresse. Car celle que j'aimerais être m'inonde chaque jour de fierté.
  • Merci de me rappeler, pendant que j'écris ceci, que je peux dès maintenant travailler pour devenir cette personne.
  • Merci de me donner une raison de sourire.

©TOKIARISHON Franckie


EXERCICE 2: Explorer d'autres solutions. Faire comme si tout était possible. Se coucher chaque soir et se sentir fier de soi.

Ma résolution? Vivre sans me plaindre pendant au moins 21 jours d'affilés. Je me suis apitoyée sur mon sort depuis tellement longtemps que la plainte est devenue, pour moi, une seconde nature. J'aimerais voir ma vie, sans ces plaintes incessantes.


©Ravaloson Vaika

EXERCICE 3: Servir les autres.

Aujourd'hui, je prendrais le temps d'écouter davantage les personnes que j'apprécie plutôt que de parler de moi ou de mon point de vue. J'apprendrais à être plus attentive aux autres que centrée sur moi-même comme j'en avais l'habitude.

©Ravaloson Vaika


EXERCICE 4: Entretenir une relation.

J'aimerais renouer des liens avec les personnes que j'apprécie, encore une fois. Si ces personnes m'ont marqué, c'est qu'elles ont pu toucher ma sensibilité par leur façon d'être tout simplement. J'aimerais leur faire savoir, que leur passage dans ma vie, m'a été bénéfique et que je leur en suis reconnaissante.